Mukashi Kaizoku
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Vladimir ▬ The Mad Hatter ♪ [Loading - 100%]

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Dim 8 Jan - 19:20


Vladimir Karl Nevski


« Je ne cherche pas. Je trouve. »

Camp: Révolution.
Age: 35 ans.
Race: Humain.
Surnom: Mad Hatter.
Lieu de Naissance: Nouveau Monde | Ile Inconnue.
But: En premier lieu, façonner le monde dans l'ombre en vue d'assoir son autorité, Renverser ce nouveau gouvernement.
Haki: Kenbunshoku no Haki | Couleur de l'Observation ▬ Busoushoku no Haki | Couleur de l'Armement
Océan de départ: En cours de réflexion.

Quelques Informations.


« Moi. Nous. Je dévore la vie, les choses et les gens. »


VLADIMIR.

Son métier, autant qu’il s’en souvienne, est architecte, dessinateur. Simple, vertueux, innocent, un homme aux grandes possibilités, capable de dessiner et d’inventer nombre de choses insoupçonnables. Cependant, lui, ne se présentera certainement jamais comme tel. Son génie, tordu, absurde, obstiné, se devait de servir des desseins plus ambitieux encore. Il est un grand passionné et un fin stratège. A vrai dire, il est un peu comme les légendaires concertos de Tchaikovski ; doux, torturé, puissant, tragique. Une énigme en somme.

KARL.

Il forme sa propre escouade, fait un appel silencieux à d’éventuels partisans et manipule ce qu’il peut soudoyer. Lorsqu’il n’est pas en train d’apprendre, en autodidacte aguerri, ou bien de lire, en sociopathe bienveillant, il se plait à peindre des toiles sans queue ni tête, colorées, parfois trop franches pour être appréciées. Il fait, pour tout dire, d’un coup de pinceau, des créatures chimériques, des scènes apocalyptiques.

NEVSKI.

Il suffit à cet homme égoïste de signer sur une nappe en papier pour payer une addition de quarante personnes. C’est un anarchiste courtois. Il ne supporte pas l’insolence mais en use lui-même. Il respecte ses interlocuteurs et leurs dernières volontés. Il est un bordélique compulsif, désordonné, mais abhorre la poussière. Il fume le cigare parfois, ne mange guère et boit de l’eau. Il est grossier mais élégant, virtuose en des temps reculés et excentrique lorsque l’envie lui prend. Lunatique est le mot qui lui sied le mieux. Il est en fait relativement peu amical. La contradiction, le sarcasme et la surprise sont des choses dont il bénit l’existence chaque jour. C’est un tueur magnanime et un farceur perfide. Il est souvent méthodique, d’une humeur vindicative, retient difficilement ces idées sordides et, enfin, se voue un culte profondément étrange.

« Un Homme. Une Histoire. »





Invité
Invité
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Jeu 12 Jan - 22:44
BIOGRAPHIE.




PROLOGUE

Maudit soit la mer, maudit soit la vanité, maudit soit l'homme. Dans ta quête invraisemblable de pouvoir tu t'es maudit toi-même. Tu as sombré comme le plus troué des navires. Tu as coulé ne te débattant pas tu as préféré te laisser engloutir par tes fautes et tes délires. Tu as abandonné ta liberté pour un peu de sureté. Dans ton désir de vivre éternellement tu as préféré renié ton droit à te défendre, tu as renié ta dignité. Tu as renié la seule voie qui est la tienne. Celle qui te pousse à progresser. Par peur et par faiblesse tu as laissé une poignée d'homme te régir parce que tu vois en leur force celle d'un leader, tu n'es rien d'autre que celui qui suit aveuglément le chef de la meute ne pouvant le détrôner. Pire encore au lieu de laisser la force régir ta peur tu t'es abaissé devant le sang que tu t'es pris à appeler pure. Jusqu'où va ta stupidité. Tu t'agenouilles devant un homme parce que son sang la choisit pour régner. Pourtant, tes muscles sont deux fois plus puissants que les siens, tes ruses sont deux fois plus subtiles que les siennes alors pourquoi baisses-tu la tête devant un faible puisque tu es fort. Les règles ne sont que des mots que tu as énoncés pour te protéger. Seulement un homme ne peut guider les sentiments d'un autre. Vois quel chien bien éduqué tu es devenu homme. Vois à quel point ta vanité t'as asservi. Vois comme la mer est grande et sans frontière. La liberté est devant toi, mais tu préfères rester à quai. Eh bien soit ! Que le ciel te maudisse homme, qu'il te maudisse vanité, mais qu'il se garde bien de te maudire mer, car tu as reçu le sacre des dieux, seulement tu es ignoré des hommes.

La journée battait son plein, le ciel rayonnait pour une heure si morbide. Alors que tous accouraient dans Loguetown, un homme venait de poser pied à quai. Il n'était pas bien imposant, mais il portait un costume étrange. Son regard empreint de nonchalance fit le tour des lieux cherchant la moindre indication. Personne ne s'occupait de lui, ce n'était qu'un touriste de plus qui devait probablement croire que Grand Line lui souriait. Des gens comme lui, les habitants de cette île en avaient vu plus d'un. La différence c'est qu'en ce jour béni pour certains, maudit pour d'autres, personnes faisaient attention au petit gars qui partait à l'aventure. Ils avaient tous qu'une idée en tête. Il fallait LE voir absolument. IL fallait être là lorsqu'ils allaient LE faire. Il fallait être là lorsqu'IL énoncerait enfin ses derniers mots. Plus vite se disent les uns, par là se disent les autres. Tous ne rêvent que d'une chose, avoir la chance même infime de L'apercevoir pour la dernière fois. La foule en délire criait, les sons se faisaient de plus en plus bruyant et de plus en plus fort. Les cris étaient devenus les guides d'un évènement unique.

Pendant ce temps le nouveau venu à Loguetown marchait, errant d'un coin à l'autre de la ville sans vraiment savoir où il allait. Ses pas étaient lents et son oeil était sur le point de se fermer lorsqu'il bouscula par mégarde un gamin. Ce dernier tomba au sol, il allait pleurer, mais il entendit une voix grave qui lui dit de se retenir, que les hommes ne pleuraient pas. Puis lorsqu'il regarda en direction de cette voix il vit un vieil homme, du moins pour lui. Il n'était pas bien grand, mais n'était pas petit pour autant. Son chapeau retombait sur le bandeau qui cachait l'oeil droit de la personne. Celui-ci s'abaissa et tendit la main au petit qui se releva. Il lui sourit et le remercia.

    ▬ ??? : " Dis-moi petit c'est quoi tout ce tapage, il y a pas moyen de dormir tranquille ! "

    ▬ Gamin : " Hein ... Vous êtes pas au courant. Vous savez pas que Gol D. Roger va être exécuté aujourd'hui. Il faut se réveiller monsieur, c'est pas tous les jours qu'un truc pareil se produit. Venez on va voir ça ! "


Sans demander la permission le petit pris la main ganté du bonhomme et le traîna à travers les ruelles. Puis d'un coup il tourna pour s'engouffrer dans une maison vide. La poussière était le seul maître dans cet endroit. Des tables en bois, certaines intactes, d'autres brisés jonchaient le sol. On pouvait entendre des craquements peu rassurant provenant des poutres soutenant les fondations de la vieille baraque. Les deux intrus prirent les escaliers et ils les gravirent dans un fracas qui auraient apeuré certains. IL était sûr que la maison ne devait pas être très bien entretenu. IL n'aurait pas été étonnant qu'elle succombe au poids de deux personnes, mais contre tout attente elle ne se laissa pas faire et résista. Enfin arrivé en haut, le gamin alla s'adosser à une petite corniche en pierre tout en disant que c'était la meilleure vue sur la place de l'échafaud. Le touriste rejoignit le petit et regarda en dessous. Il vit alors la source de cette cacophonie de voix. Plus important encore il vit entrer sur cette somptueuse place noir de monde un homme à la veste rouge et aux sourires plus grands encore que ses moustaches. Bien qu'il était menotté il entra sur ce lieu triomphant. Il avait l'allure d'un roi se présentant devant ses sujets. Plus encore il avait l'allure DU ROI que le nouveau venu à Loguetown avait toujours rêvé de voir. Celui qui était au pouvoir non par son sang, mais par ses actes. Celui qui avait su se montrer plus fort que tous les autres. Il vit en Gol D. Roger un homme à la prestance sans égale. Même prisonnier il était un empereur. Les hommes qui l'entouraient ne semblaient pas rassurer. Ils faisaient monter celui qui était surnommé le seigneur des pirates sur cet immense échafaud. Enfin en haut, ce dernier s'assit gardant le sourire aux lèvres et le visage conquérant. La foule était muette lorsque soudain on entendit au loin une voix résonner, lui suppliant de leur donner son trésor. Le visage de Gol D. Roger s'émerveilla encore plus puis il dit cette phrase qui resta dans les mémoires de tous.

    ▬ Gol D. Rger : " Mon trésor ? Prenez-le si vous y tenez ... Mais il vous faudra d'abord le chercher, car il est caché quelque part dans ce vaste monde ! "


La foule se mit alors à rugir tel un lion enragé. Le visiteur du haut du toit, à côté du gamin affichait à son tour un sourire qui ne trompait pas. IL se retourna et se dirigea vers les escaliers alors que le petit ne pouvait détourner son regard du seigneur des pirates. Celui-ci le sourire toujours présent se fit transpercer le cœur par deux lances acérés tenu par deux Marines effrayés par la foule en délire. Cette dernière ne se contenait plus, la joie s'affichait tel des flambeaux sur les visages de chacun. Alors que cette exécution devait asseoir le pouvoir du gouvernement il ne fit que lancer une nouvelle ère de piraterie. Le petit garçon avait lui aussi le visage qui rayonnait lorsqu'il se tourna vers son nouvel ami qui avait dès lors disparu. Il regarda partout autour de lui, mais ne le vit nulle part. Ce dernier descendait tranquillement les marches de la bâtisse, affichant un sourire satisfait.

    ??? : " Quel merveilleux jour. Gol D. Roger, tu fus encore plus impressionnant que je l'avais imaginé. Je devrais peut-être aller manger un bout avant de partir. Le chemin risque d'être long, soulevez-vous pirates et tomber Marine. Votre règne vient de toucher à sa fin ... [bâillements] j'irais bien me trouver un lit ça fait un mois que j'ai plus dormi sur un matelas, ah, mais je suis fauché. Tant pis ***** ce sera les ruelles comme d'hab. "


Maudit soit la Marine, maudit soit le gouvernement. Vous voulez régir ce qui ne peut être régi. La mer appartient à tous, vous ne pouvez empêcher les gens de partir à la conquête de leur destin. Vous vous prenez pour des juges, mais vous n'êtes rien d'autres que des bourreaux et les bourreaux sont des meurtriers. Ne faites pas à d'autres ce que vous ne désirez pas qu'on vous fasse. Laissez les hommes naviguer comme ils le souhaitent. Personne n'a souhaité que vous dirigiez les voyages des hommes. Vous vous prenez pour la justice, mais vous ne savez même pas ce qu'elle est. Vous vous contentez d'appliquer ce que vous avez mis en place. Est-ce là la liberté que nous désirions. La liberté, vous ne la défendez pas, vous la détruisez. Vous contenez les hommes dans des cages dorés, vous êtes le cerbère qui empêche Orphée de voir sa bien aimée. Vous êtes les chiens qui permettent aux plus puissants de régner. Mourez chien du gouvernement, brûlez en enfer riche et grassouillet maître des terres. Vous affronterez tôt ou tard l'arme de la véritable justice, vous serez la tête que tranchera la guillotine du jugement. Craignez-le, il est le fantôme de vos crim


PART. I


    ▬ ??? : " Aaaaaaahhhhhhhhh, faites le sortir vite, vite, vite !!!! J'en peux plus !!!! S'il vous plait, faites-le sortir "


Une voix si féminine se propagea dans tout l'hôpital. Un nouvel accouchement difficile, voilà ce que ces cris annonçaient. La pauvre mère devait en avoir marre que son fils ne veuille pas sortir. Il lui faisait passer un sale quart d'heure. Toutes ces minutes où le médecin répétait à la pauvre jeune femme " poussez, oui encore un peu plus poussez. Mais bon sang mettez-y un peu du vôtre, il va jamais sortir comme ça ". La charmante femme ne pouvait malheureusement pas être épaulé par son mari vu que le jeune homme était tombé dans les vapes au début alors que sa femme venait à peine de faire " oh il arrive ". La scène fut d'ailleurs fort drôle. Elle était couchée sur le lit. Rien ne venait encore, quelques contractions pas trop dure que la mère supportait sans mal. De son côté le père semblait paniqué, il tremblait et il suait de partout. Il regardait son épouse avec un sourire crispé. Elle lui répondait avec un visage joyeux en lui disant que tout se passerait bien. C'est alors qu'elle changea d'expression, elle laissa s'échapper un premier cri et c'est alors que le mari lâcha la main de sa femme et tomba au sol tel une feuille morte. Ses yeux étaient livides son visage pâle et ses mains moites. Pendant qu'on emmenait la mère en salle d'accouchement on amenait le père dans une salle de réanimation. Tout cela pour dire que la pauvre femme se retrouvait seul pendant son accouchement, suant à son tour, n'espérant qu'une chose que son fils sorte vite, très vite. Elle n'en pouvait plus et ce médecin incompétent qui devait trouver spirituelle d'accuser la mère de ne pas faire son travail. Elle ne faisait que pousser depuis plus d'une demi-heure et cet incapable restait toujours devant le bébé les bras tendus le regard fatigué comme s'il attendait que le jeune enfant sorte tout seul coupe son cordon ombilicale et qu'il dise maman. IL y a des gens qu'on ne peut comprendre, mais la femme sur le billard ne voulait même pas essayer de comprendre, elle voulait voir son fils qui était dedans, dehors! Puis miracle, il fut sorti après trois quarts d'heures de travail.

Joie et félicité au petit gamin qui venait de naitre. Il était si .... rouge, le sang dégoulinant de la mère était encore présent sur tout le corps du petit. Plus grave encore il ne semblait pas pleurer. Cela inquiéta le médecin qui ausculta le petit, mais il ne trouva rien sauf peut-être ce drôle de bruit. Ce n'était pas vraiment comme s'il respirait c'était un bruit similaire à un, comment dire c'est fort gênant, un ronflement. Non il ne ronflait pas, mais ce qui était certain c'est qu'il dormait. Sottise ? Pourtant, non. Aussi incroyable et inimaginable que cela pouvait paraître le petit dormait. Pas un cri, pas une larme, juste des yeux fermés et une respiration lente. Les bruits ne le gênaient pas, les caresse de ses parents ne le réveillaient pas, les gloussements de son père ne le faisaient pas rire. Il était dans un profond sommeil dont le réveil ne s'annonça que le jour d'après. Un réveil bien calme d'ailleurs. Il ouvra tranquillement les yeux fit des signes qui s'approchaient plus à des bâillements qu'à des cris. Les infirmières le nourrirent puis le déposèrent à nouveau dans sa couche et il fut parti pour une longue sieste. Un peu plus tard il ouvrit les yeux pour voir devant lui le visage serein et reposé de sa mère qui avait tant sué pour qu'il sorte. A côté il y avait le père hystérique ne pouvant se contenir. C'était à peine comme s'il allait sauter d'un côté à l'autre de la pièce. Son fils le regarda puis lui lança un regard qui voulait tout dire et se retourna vers sa mère pour lui offrir son premier cadeau, un magnifique sourire empreint de pureté et de fatigue. IL ne mit pas longtemps à effacer son sourire pour repartir au pays des rêves aussi soudainement qu'il en était sorti.

Rien ne désignait ce petit être fatiguant et fatigué à devenir une arme du destin. Sommes-nous, dès notre naissance, prédestinés à accomplir quelque chose de bien spécifique. C'est difficile à croire, pourtant que faire lorsque l'on se rend compte que l'on suit la route qui nous avait été préparée. Devons-nous nous laisser faire, devons-nous devenir la marionnette du destin. Non, ce petit marchera, parlera, mangera, boira comme tous, mais il ne suivra pas ce que la destinée lui a préparé, car son avenir échappera à leurs mains, car son avenir évoluera comme le monde le fera avant lui. Seulement loin de tous ces tracas, le jeune Vladimir retourna chez lui dans les bras de sa mère Natasha. Une charmante et douce femme. Enfin douce n'était peut-être pas l'adjectif le plus approprié. Elle avait son caractère bien à elle. D'apparence tout le monde envierait le petit Vladimir d'avoir une mère si rayonnante, si souriante et qui paraissait prête à donner tout l'amour qu'elle avait pour son enfant. Seulement en pratique les choses étaient quelque peu différentes. Dans le couple c'était la charmante dame qui avait la culotte. Son mari se comportant comme un véritable poltron ce fut la mère qui éduquait l'enfant et pas d'une manière douce croyez-moi. Elle était plutôt du genre effrayant. Vous voyez du genre la femme au foyer qui coupe ses carottes puis qui regarde son époux avec les yeux fermés, le sourire aux lèvres et en pointant le couteau vers ce dernier tout en lui ordonnant d'aller chercher les assiettes. Le genre de femme qui lorsque tu la vois ne te fais pas peur, mais lorsque tu l'entends tu préfères courir dans les jupes de ta mère. Elle parlait avec une voix si féminine et pourtant empreint d'autorité et de menace. L'enfance du petit n'était pas douce, vous pouvez le croire.

D'après le père c'était une tare dans sa famille. Le père de la jeune femme et par conséquent le grand-père du petit était un homme insupportable et exécrable, mais d'une ténacité à toute épreuve. Il semblerait que la mère avait hérité de son géniteur la force de caractère ainsi que le ton menaçant. Elle avait toujours été ainsi selon le poltron. Il avait galéré pour obtenir sa main vu qu'il dut en faire la demande à son beau-père. C'est étonnant sachant qu'il avait peur ne fut-ce que d'un moustique alors d'un vieillard dont le caractère de cochon était reconnu de tous. Néanmoins, après de nombreuses demandes, la mère du petit céda au père partant avec lui contre l'avis de son papa. Une famille de caractérielle voilà où était tombé le jeune Vladimir. Que dire sur les premières années du petit. Il dormait énormément, il faut croire que cela n'a pas changé. Contrairement à beaucoup d'enfants il n'a jamais fait lever ses parents en pleine nuit par des cris incessants et infernales. Par contre, pour le réveiller c'était une autre affaire. Natasha tenta maintes et maintes fois de lui faire prendre son petit-déjeuner le matin, mais à peine arriva-t-elle à lui faire ouvrir les yeux que lorsqu'elle tendait la cuillère pleine de cette mélasse boueuse pour les enfants que son fils s'était endormi la tête en arrière la bouche ouverte et de la bave coulant délicatement jusqu'à son coup. Cela avait le don d'agacer sa mère qui ne savait que faire dans ce genre de situation. Le petit dormait presque 18 heures par jour, pire qu'un chat il lui fallait minimum 12 heures de sommeils sans quoi il pleurait toute la journée. C'était d'ailleurs la seule chose qui le faisait pleurer. C'était un bébé fort calme taciturne, dans le sens où il ne faisait que très peu de bruits.

Mais intéressons-nous plutôt à la deuxième partie de son enfance. Arrivé vers les 6, 7 ans. Notre ami avait dès lors appris à parler, il marchait aussi bien qu'un enfant de 6 et était aussi normale que tout gamin de cet âge-là, mise à part un point. IL était bien moins curieux. Ne voulait-il pas apprendre plus, non la véritable raison était plutôt sa nonchalance précoce. Disons que le jeune Vladimir n'était pas vraiment intéressé par la découverte et les plaisirs d'ennuyer ses parents par diverses excursions insolites et illicites. Il était plutôt du genre à aller à l'école, rentrer sans faire de détour, manger, faire ses devoirs puis aller se coucher. Eh oui, le sommeil ne le quitta pas. Caractéristique maintenant plus qu'unique chez ce garçon dormir était devenu une occupation plus qu'une obligation. Seulement revenons à un point plus intéressant de sa vie. Nous avons parlé de scolarité. C'est là qu'il fit la première des nombreuses rencontres qui modifia son avenir. Il fut abordé dans les premiers jours d'écoles par un petit garçon répondant au doux nom de Kojima. C'était un leader né ! Vous voyez le genre de garçon qui revient tous les soirs à la maison plein de boues et de coups parce qu'il n'avait pas supporté que des gamins lui disent qu'il avait l'air d'un ringard. Enfin loin d'être une brute c'était juste le fils de son père. Ce dernier tenant un dojo où il enseignait le maniement de plusieurs armes. Ce n'était donc pas en maître en art-martiaux, mais plutôt ce qu'on appellerait aujourd'hui un maitre d'armes et en tant que tel voir son fils défendre son honneur lui faisait plaisir, car il ne voulait pas que son enfant se laisse écraser par les autres. Hors Vladimir était tout à fait ce genre de garçon.

Leurs rencontres se passa très rapidement. Dans la cour Vladimir était assis sur un banc et comme à son habitude somnolait tranquillement. Il ne faisait pas vraiment attention à ce qui l'entourait ni à ce qui se disait. Les enfants avec la méchanceté dont ils peuvent faire preuve ne passaient pas à côté de l'occasion de se marrer un bon coup sur les énergumènes de leur classe et il se trouve que notre ami en faisait partie. Dormant presque 24 / 24 il était évident qu'il ne passait pas inaperçu. Enfin soit, il était tranquillement sur son banc lorsque Kojima s'approcha de lui. Evidemment notre jeune garçon ne se réveilla pas tout de suite, mais quelques secondes plus tard il ouvrit les yeux sentant une présence qui lui gâchait la lumière du soleil. IL ouvra lentement les yeux observant en détail celui qui lui faisait face. Il devait faire 1 m 10 environ, ce qui était déjà pas mal. Il était vêtu d'un kimono plus traditionnelle, ceux que l'on met pour sortir, pas ceux pour s'entraîner bien sûr. Les cheveux en batailles, un ou deux pansements sur le visage et les yeux d'un bleu aussi pure que la mer. Il lui cria dans l'oreille ces quelques mots qui entamèrent la conversation :

    ▬ Kojima : " Hey tu te lèves ? Tu vas pas laisser ces abrutis t'humilier comme ça ? Il faut que t'ailles leur faire mordre la poussière. Viens avec moi je vais te montrer comment on fait. "

    ▬ Vladimir : " De quoi tu parles ? Quoi, hein eux là Pfff. Quel importance, comme dit mon père parfois il vaut mieux éviter la bagarre ! "

    ▬ Kojima : " Eh bien ton vieux il est c**. Tu vas pas les laisser s'en tirer comme ça ? Viens avec moi, tu vas voir comment on va les dérouiller "

    ▬ Vladimir : " Les déroui quoi ? "


Sans attendre Kojima prit la main de notre ami et se précipita tête la première vers la bande de voyous qui jacassaient comme des pies. Lorsqu'ils virent arriver sur eux la bête féroces ils firent un pas en arrière. Sur un ton agacer le gamin leur demanda ce qui les faisait rire comme ça. Ils se mirent à rire un bon coup puis ils montrèrent le fils d'Natasha qui se tenait debout derrière Kojima, les yeux fermés et la tête baissée. Il dormait encore, il n'en avait strictement rien à faire de ce que les autres pouvaient penser, ni même de se faire trainer de force. Il s'était rendormi comme si de rien n'était. Le petit teigneux soupira puis frappa son compagnon pour le réveiller. Ce dernier le va les yeux et sans savoir comment il fut entraîné dans une bagarre générale. Contre toute attente, il ne se démena pas trop mal, mais il finit tout de même à terre un oeil au beurre noir et le nez en sang. Une fois à la maison le père était paniqué. Il ne savait pas quoi faire, mais Natasha quant à elle sermonna son fils avec des cris qui surprirent le quartier tout entier. Il fut privé de dessert et envoyé dans sa chambre en deux temps trois mouvements. Le soir sa mère vint le rendre visite et lui glissa à l'oreille qu'elle était contente qu'il montre enfin une véritable facette d'un garçon de son âge, mais qu'il fallait éviter ce genre de choses. Elle lui embrassa le front puis le quitta. Deux minutes après Vladimir entendit des bruits à sa fenêtre. Il s'en approcha et l'ouvrit lorsqu'il reçut un caillou en plein visage. En bas se trouvait Kojima. IL souriait et semblait bien rigoler. A cette heure-là du soir il l'invita chez lui le lendemain. Histoire que lorsqu'il se réveille il n'oublie pas de passer chez son nouvel ami. Notre ami lui fit un signe de la main puis ferma sa fenêtre pour rejoindre enfin son lit.

Au petit matin, Natasha rappela à son fils qu'il était invité chez les Hira, la famille de Kojima. Vladimir fit des yeux énormes, ne sachant pas comment elle l'avait appris ou plutôt ne sachant même pas qui était ces gens. Pourtant, en une seule journée il apprit à les connaitre. La mère était une espèce d'hystérique qui dès qu'elle vit le jeune garçon arriver cria dans la court comme une force née " IL EST ARRIVE " Puis sans attendre elle se lança sur le pauvre gamin. Elle le prit par les épaules et finit par lui faire 20 bises sur chaque joue avant de se décider à le lâcher. La soeur quant à elle sortit de la maison leva la main et dit " Yosh ", enfin elle tourna le dos à l'invité et entra à nouveau dans la maison. De son côté le père arriva sourire aux lèvres et prit l'ami de son fils par la main, il le traîna sur cinq bornes pour le faire entrer dans son dojo. IL lui tourna autour et se mit à rigoler d'une voix grave (vous savez comme le père-Noël : Ho-ho-ho). Il se tourna vers son fils lui marmonna quelques mots et celui-ci parti en un éclair. Il lui ramena alors une arme. Une cimeterre noir de jais avec un manche qui ressortait en pique. Il la tendit à Vladimir qui ne comprit pas tout de suite ce qu'il devait faire. Il prit l'arme et la regarda sans vraiment savoir à quoi cela allait lui servir. Ensuite il vit Kojima foncer sur lui un katana à la main. Toute la journée les deux gamins échangèrent des coups sous l'oeil averti du père Hira qui en même temps arrêtait son fils pour donner des conseils à son invité. Sans même une explication sur le pourquoi du comment, notre ami fit cela toute la journée, il ne ferma pas les yeux à un seul moment, il resta concentré sur les parades qu'il exécutait .

Le soir même alors qu'ils étaient à table, les parents de notre jeune ami interrogèrent ce dernier sur sa journée. Leur fils leur compta le début plutôt excentrique avec la description de la mère de la soeur et du père puis il continua en racontant la vérité. Son entrainement, l'arme et sa petite séance de combat. Etrangement cela avait stimulé le garçon toujours si endormi. Il annonça donc à ses parents que cela lui avait plu et qu'il aimerait bien recommencer, seulement à ce moment-là la mère se leva de table et débarrassa les assiettes. Elle revint et ordonna à son mari de bien vouloir les laisser. Ce dernier, toujours aussi peureux et d'un regard compréhensif, quitta la pièce laissant sa femme seule avec son fils. La mère plonge ses yeux droit dans ceux de son enfant, c'était la première fois que le petit voyait sa maman avec un air si sérieux. Elle continua de le fixer sans rien dire. Après quelques secondes elle entrouvrit la bouche faisant croire au gamin qu'il allait enfin entendre le son de la voie de sa mère, mais elle se retint ou plutôt elle plongea à nouveau dans ses pensées. Elle voulait dire quelque chose et elle savait très bien quoi, mais elle n'arrivait pas à trouver les mots justes. Dans un élan de courage elle attira une nouvelle fois le regard de son fils et finalement décolla ses lèvres pour de bon.

    ▬ Natasha : " Mon chéri, je ne veux pas t'interdire d'aller voir ton ami. Seulement je te défends de prendre une nouvelle fois une arme. Ce genre de ... de choses sont très dangereuses surtout pour nou .. toi ! Tu es encore un enfant, les armes ne sont pas faites pour toi. "


Sur ces mots elle quitta à son tour la table et retourna à ses occupations laissant son fils sans explication. Elle lui dit dans un large sourire et avec un ton autoritaire de retourner dans sa chambre et de se reposer. Malheureusement le petit n'y arriva pas retournant dans sa tête les mots de sa mère et ne comprenant pas ce qu'elle avait avec cela. Il avait pourtant bien expliqué qu'il n'y avait rien de dangereux puisqu'ils étaient surveillés sans cesse par le maitre d'arme qu'était le père de la famille Hira.
Le lendemain notre ami se rendit chez Kojima assis sur l'une des nombreuses bulles attraction principale de l'archipel sur laquelle vivait le garçon. Arrivé chez les Hira, le petit raconta les propos de sa mère à son nouvel ami qui se mit à rire un bon coup. Il fit alors une tape dans le dos et lui dit que puisque sa mère ne voulait pas voir son fils tenir une arme, il n'y avait qu'à faire en sorte qu'elle ne le sache pas. Si cela faisait du bien à Vladimir il ne devait pas s'arrêter même si cela voulait dire aller à l'encontre de sa mère. De toute façon il n'y avait rien de dangereux.

Ainsi les jours devinrent des semaines, des semaines des mois et des mois des années. Trois ans passèrent sans qu'Natasha ne sache rien. Son fils s'entraînait plusieurs fois par semaine avec Kojima sans qu'elle ne s'en rende compte. C'est donc la neuvième année du petit, il dormait toujours autant, mais il prenait un peu plus d'assurance ne se laissant plus faire et montrant parfois les crocs lorsque cela se faisait sentir. Son amitié avec le jeune Hira n'avait jamais failli, mais un dramatique accident allait tout changer. Imprévisible et injuste tel était les mots qui qualifieraient ce qui va suivre. Un évènement atroce qui marque un enfant et qui va changer son destin.
Une nuit dans l'archipel de Sabaody, un petit groupe de " pirates " se faufilèrent dans les rues. Ils avançaient à pas de loup et étaient très bien organisés. Il marchait en fil indienne effectuant les mêmes gestes marchant avec une rigueur presque militaire. Pourtant, ces habits délabrés, ces armes. Rien ne laissait prétendre qu'ils étaient autre chose que des pirates. Pourtant, il ne semblait pas intéressé par le pillage ou bien jugeait-il l'île trop bien gardé pour effectuer un quelconque méfait, seulement les pirates arrivant sur cette île ne sont généralement pas des tendre. Non le plus étrange ce fut qu'ils ciblèrent une maison et une seule maison. De toute celles qui se trouvaient à Sabaody ils sont entrés dans celle d'un petit garçon qui dort comme personne, dont la mère est autoritaire et dont le père est un véritable poltron. Sur tous ceux sur qui cela pouvait tomber, il fallut que ce soit celle de ce garçon.

Ils entrèrent sans un bruit déverrouillant la porte avec une habilité peu commune chez ces gens. D'un pas silencieux ils infestèrent la maison, se baladant dans chacune des pièces. Puis vint le moment critique. Ils placèrent leurs bottes huileuses sur les marches montant avec lenteur et précaution ils firent tout ce qui était possible pour n'éveiller personne. L'un d'eux se dirigea vers la chambre du fils alors que le restant du groupe ouvrit délicatement la porte de la chambre qui menait aux parents. Avec rapidité cette fois-ci ils se dirigèrent vers la mère et le père. Ce dernier n'eut même pas le temps de s'éveiller que l'un des malfrats le frappa violemment afin de le faire tomber dans les pommes. Par ailleurs dans la chambre du petit la même scène se fit voir. Visiblement les pirates n'en voulaient qu'à Natasha, pourquoi cela est une question sans réponse. Néanmoins, les deux hommes de la maison assommés, il ne restait plus que la femme seul et sans défense. Cela était peut-être vite dit. Cette dernière ne savait pas se battre, mais elle savait visé. Elle frappa à l'aide de toute la force dont elle pouvait faire preuve à l'endroit sensible de l'homme qui la maintenait. Elle se laissa tomber et tenta de se débattre, mais c'était inutile. Ils étaient plus nombreux et mieux entraînés.

Le lendemain matin, la Marine entra dans la maison au pas de course. Ils montèrent et entrèrent dans la chambre pour voir le désastre. Du sang jonchait les murs, le sol, l'armoire et le lit. Dans celui-ci le mari qui ne s'était toujours pas réveillé. Les soldats lui firent ouvrir les yeux tandis que d'autres sortirent le gamin de sa chambre toujours assommé. Sans attendre les hommes du gouvernement scellèrent la maison et sortirent le mari menotté devant la foule entière de voisins. Dans la foule le petit Kojima et son père qui réagirent lorsqu'ils virent pour l'un son ami, pour l'autre son élève. UN officier remarquant leurs réactions s'approcha d'eux. Il leur demanda s'ils le connaissaient et lorsqu'ils répondirent favorable l'officier leur demanda une faveur. Il ne voulait pas garder le petit dans un dortoir vide et froid et s'ils pouvaient l'héberger le temps de régler cette affaire cela lui enlèverait une épine du pied. Les Hira acceptèrent de bon coeur bien évidemment. Les jours qui suivirent furent un calvaire. Le petit était moribond, il sentait que son père n'avait rien fait, il s'était rendu plusieurs fois auprès de la Marine pour le leur dire, mais ils répliquèrent en disant qu'ils avaient des preuves tangibles contre lui et que son sort était déjà scellé.

Les jours passèrent pour que finalement la sentence tombe. Le père fut jugé coupable du meurtre de sa mère et le petit serait confié à sa famille. Kojima tenta de réconforter son ami, mais rien n'y faisait, il était abasourdi et ne comprenait pas ce qui avait pu se passer, qu'est-ce qu'il avait bien fait pour que cela lui arrive.
Deux jours après la condamnation un homme tout habillé de fourrure accosta sur l'archipel de Sabaody. Il était énorme il mesurait dans les 1 m 90 et possédait une carrure impressionnante. Ses épaules étaient plus larges qu'une porte de maison, il avait des bras de bucherons et la tête d'un esclavagiste. Il parcourut la petite ville pour arriver à la maison des Hira. Il frappa trois fois, il le fit tellement fort que ceux qui l'habitaient avait l'impression que la demeure allait s'effondrer. Le père ouvrit la porte et quel ne fut pas sa surprise en voyant le boeuf qui lui faisait face. Il demanda avec courage qu'est-ce qu'il cherchait. L'invité le regarda et après un long silence lui rétorqua d'une voix rauque *****.





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Jeu 12 Jan - 22:53
BIOGRAPHIE.




PART. II


Le soir même l'imposante personne repartit avec le jeune fils de Natasha. Cet homme se trouvait être en réalité son oncle. IL ne l'avait jamais rencontré, mais sa mère lui avait déjà brièvement parlé de lui. Il n'avait pas vraiment de preuve que c'était vrai, mais l'oncle lui en avait. La Marine avait confirmé son identité et lui avait don confié la garde du petit. Sans mère ni père la tutelle revenait légitimement à un membre de la famille et de préférence le plus proche et ce fut le frère d'Natasha qui se présenta. IL ne rassurait pas le petit, mais cela n'avait pas d'importance, la loi c'est la loi et il dut suivre, pour le pire et le meilleur, son oncle tout récemment rencontré. Les Hira tentèrent bien de faire quelque chose, mais en une seule journée des personnages étrangères à la famille ne pouvaient réclamer la garde du jeune garçon. Ils durent donc se résigner à laisser cet homme l'emporter avec lui chez lui. Au port, avant que Vladimir embarque le jeune Kojima vint pour la dernière fois à la rencontre de son ami accompagné par son père qui tendit au jeune garçon l'arme avec laquelle il s'entraînait tous les jours. Cette cimeterre entièrement noir comme la nuit et aussi bien entretenu que le serait de la porcelaine. En un instant l'oncle s'empara de l'arme et la sortit de son fourreau pour l'observer. Les deux Hira voulurent répliquer lorsqu'il dit avec sérieux à son neveu qu'il devrait la garder précieusement, car elle lui servirait là où ils allaient. IL la rendit au petit avant de tourner les talons pour se rendre sur le bateau. Il dit au revoir à son ami et au père de ce dernier puis s'en alla en courant se forçant à ne pas se retourner.

Le voyage fut long, notre ami ne savait pas où il se rendait et son oncle ne semblait pas vouloir le lui dire. Ils contournèrent plusieurs îles et le voyage sembla duré une éternité. Là le fils d'Natasha repris son ancien rythme de sommeil, c'est-à-dire une douzaine d'heure de sommeil par jour. Quelques jours plus tard, environ trois à quatre jours après, ils accostèrent sur une île entièrement blanche. L'île entière était recouverte de neige et en plus de cette immense couche de neige une tempête tombait inlassablement sur toute la région. La neige ne semblait pas vouloir s'arrêter et tombait en continu. Il était impossible de voir à 5 mètres. C'était un miracle si on pouvait apercevoir quelque chose alors espérer s'orienter dans ce paysage était une utopie. Pourtant, l'oncle du jeune garçon ne semblait avoir aucun mal à se diriger. Il devait savoir où il allait, mais de là à pouvoir marcher les yeux fermés dans cet endroit enneigé, le jeune garçon n'en croyait pas ses yeux. Deux minutes plus tard ils arrivèrent à un village, il n'était pas loin du port, mais avec la neige il était impossible de le voir, mais ils l'avaient atteint. Avec tout cela, le gamin se rendit vite compte qu'il ne connaissait pas le nom de son oncle. Il voulait l'appeler, seulement ignorant son nom il dut se contenter d'un petit Hey!

    ▬ Oncle : " Qu'est-ce que tu veux petit ? On est bientôt arrivé tu vas pas me faire chier avant qu'on soit à l'intérieur quand même ? "

    ▬ Vladimir : " Je viens de me rendre compte que j'ignorais même votre nom et puis j'ai froid ! "

    ▬ Oncle : " Tu pouvais pas le dire plus tôt Baka ! Je m'appelle Shin. Viens ma maison est juste là on pourra se réchauffer il manquerait plus que tu tombes malades. Ce serait la pire chose qui puisse arriver.

    ▬ Vladimir : " Il n'y a pas de médecins ici ? "

    ▬ Shin : " Des médecins ? Les seuls qu'il y a sur cet île travaillent pour le roi et exclusivement pour le roi. Donc considère qu'il n'y en a pas au royaume de Drum ! "


Une fois à l'intérieur une douce chaleur vint caresser le visage du jeune garçon. La cheminée était pleine de bois qui crachaient des cendres et à côté de cette danse de flamme qui brulait les bûches se tenaient un vieillard. Il avait le dos courbé et il se tenait à l'aide d'une canne taillée au couteau. Il se retourna vers les deux intrus et il se mit alors à sourire. Ses dents ou plutôt sa dent se faisait voir et ses yeux tentèrent de sortir des bourrelets que formaient ses paupières. Ensuite dans un accès de joie il accourut vers les deux personnes à la vitesse d'un escargot. Le pauvre cela devait être la vitesse maximale à laquelle il arrivait à se déplacer. Il marchait tendant péniblement sa canne, il raclait ses pieds sur le sol arrachant le tapis et manquant de tomber sur le parquet. C'est alors que Shin s'avança avec pitié vers le vieillard et lui prit la main pour l'aider à s'asseoir. Puis il se retourna vers son neveu et lui demanda d'aller chercher une tasse de café dans la cuisine. Ce dernier s'exécuta, mais arrivé dans la dite cuisine il ne sut qu'utiliser pour préparer du café. Il fouilla les armoires et finit par trouver les ingrédients pour faire le breuvage réchauffant, mais le faire allait être bien plus compliqué. Il remplit péniblement une bouilloire d'eau qui se trouvait dans un sceau en bois puis alla installer la bouloir au-dessus du feu. Pendant ce temps il vit son oncle placer délicatement plusieurs couvertures sur la vieille personne en lui souriant chaleureusement. A ce moment-là notre ami commença à se faire une autre idée de son oncle. Il fit un petit sourire puis retira l'eau et alla préparer le café. Le soir venu alors que le vieil homme s'était endormi Shin entama la discussion avec son neveu.

    ▬ Shin : " Tu es dans le royaume de Drum, comme je te l'ai dit il y a quelques heures il n'y a pas vraiment de médecins. En fait il fut un temps où cette île était reconnue pour ces nombreux professionnels dans le domaine de la médecine, mais lorsque le roi est monté au pouvoir il a fait une série de réforme dont celui de réunir les 20 meilleurs médecins. Il a renvoyé les autres et gardé les 20 auprès de lui. Depuis la population ne peut plus se faire soigner et ils tombent comme des mouches. Je tente malgré mes maigres compétences en la matière, de soigner ceux qui passent par ici. Seulement je ne suis pas médecin je suis juste un mec qui a appris à faire des pansements. Désolé petit, t'es pas mal tombé avec moi, mais lorsque j'ai appris ce qui est arrivé à ma sœur je me suis dit que c'était le moment de te rencontrer. La vie sera dure ici, mais si tu peux survivre ici tu peux survivre n'importe où. Aller va te coucher, je te brieferais un peu sur le quotidien demain. "


Le jeune garçon, sur ordre de son oncle se rendit à son lit alors que l'imposant gaillard alla au chevet du vieillard qui semblait passer ses dernières heures sur cette terre. Le lendemain matin alors que le petit venait d'entrer dans le salon il vit un homme étranger dans la baraquement. Le neveu s'approcha et il vit alors le vieil homme sur la chaise le sourire aux lèvres. Shin disait alors à l'homme qu'il n'avait pas bougé et qu'il était surement parti sereinement. L'homme le remercia et le prit alors dans ses bras puis sortit de la maison. Shin se retourna vers son neveu et lui adressa un air sévère puis l'engueula en lui demandant pourquoi il n'avait pas encore préparé le café. A cet instant, il ne sut pas pourquoi, mais le fils d'Natasha comprit qu'il serait le cuisinier de cette maison. Il n'avait pas tort puisqu'après le petit-déjeuner son oncle lui énonça la liste des choses à faire régulièrement, se lever avant Shin et préparé le petit-déjeuner, le diner et le souper, nettoyer la maison etc. Que des tâches ménagères en somme. Parfois il lui arrivait de donner un coup de main au gaillard lorsqu'il soignait certaines personnes. Comme il l'avait dit, il n'était pas médecin, mais faute d'en avoir les gens s'étaient retournés vers celui qui avait un quelconque savoir médical et cette personne se trouvait être Shin.

Le temps passait, le petit s'était fait accepter par les gens du village et celui-ci étant bien plus restreint qu'à Sabaody, le jeune garçon connaissait déjà tous les habitants. Il parlait avec eux lorsqu'il faisait les courses, leur disait quand passer pour voir son oncle ou encore comment cuire un bon ragout pour éviter qu'il n'ait un gout trop écœurant. Ayant la lourde tâche de nourrir le médecin du village, notre ami se perfectionna au fil des semaines et s'imposa comme le meilleur cuistot de la petite ville. Reconnu en tant que tel, certaines personnes venaient lui demander des conseils. Puis vint le jour de ses 12 ans. Alors, même qu'il fêtait son anniversaire son oncle le traîna à l'extérieur. Il le questionna sur sa maitrise de l'arme que lui avait donné le père de son ami Kojima. Il expliqua alors à son oncle qu'il s'était effectivement longuement entraîné, mais qu'il ne maîtrisait pas grand-chose, quelques attaques des parades et cela faisait maintenant 3 ans qu'il n'avait pas touché à cette cimeterre. Shin lui annonça alors que dans les circonstances actuels des choses tous les hommes du village faisaient partie d'une troupe de patrouilleur pour éviter que les animaux sauvages n'envahissent les terres puisque les hommes du roi ne le faisaient pas. Ainsi il lui dit froidement qu'a partir de ce jour il s'entraînerait tous les jours avec son oncle pour perfectionner sa maitrise et défendre les femmes.

Ainsi le neveu affronta son oncle chaque jour pendant une heure. Celui le soumettait à un entrainement très poussé. Perfectionnant sa vue et ses réflexes. Il le poussait à esquiver et donc à prévoir n'importe quel attaque lui répétant sans cesse qu'il ne servait à rien d'attaquer si on n'était pas capable d'esquiver. Donc Vladimir dut se contenter d'esquiver encore et encore les coups qui venaient de son oncle. S'abaissant, plongeant vers la droite, vers l'avant ou vers l'arrière. Il commençait à prendre un bon rythme arrivant parfois à prévoir certaines attaques, il prit le dessus à plus d'une reprise sur son oncle. Et donc dès qu'il fut près il patrouilla de temps en temps à l'extérieur de la ville pour défendre celle-ci. Après quelques patrouilles Shin se décida alors d'entrainer plus sérieusement son neveu. Le poussant à utiliser ses muscles et à user de précisions dans ses coups il lui enseigna la maitrise qu'il a aujourd'hui de son arme. Pourtant, cela ne traversa pas une seule fois l'esprit du jeune garçon de se demander comment son oncle avait il apprit tout cela. Il affrontait le pseudo médecin sans se questionner sur l'origine de tout cela.

Quelques années passèrent et notre ami allait sur sa 17ème année. Il n'était pas loin de la majorité et marchait en direction d'un village. Il avait alors appris à s'orienter sur l'île de Drum. Il n'avait plus vraiment besoin de ses yeux à ce moment-là, il connaissait le royaume comme sa poche, du moins les emplacements des villages et il pouvait se rendre à n'importe lequel d'entre eux sans se perdre. Il se dirigeait alors vers une des petites villes d'où l'avait appelé son oncle pour qu'il vienne l'aider. Il arriva alors devant un tas de ruine. Il n'en croyait pas ce qu'il voyait. Il entra les jambes tremblantes et le regard emplit d'incompréhension. Il resta pétrifié un petit temps devant ce paysage dévasté. Cet endroit qui, quelques jours auparavant, n'avait rien, était alors en ruine, plus une seule maison ne tenait debout. Il fut alors surpris par un villageois qui lui demandait un peu d'aide. L'adolescent ne sachant que faire recula. Il était terrorisé et perdu, il voulait aider cet homme, mais ne savait pas comment c'est alors que son oncle arriva. Il prit l'homme par les épaules et lui répéta en le secouant qu'il ne fallait pas sortir des abris, c'était le seul endroit où il y avait encore de la chaleur. La personne se retourna et se dirigea donc vers ce fameux abris. Puis Shin regarda son neveu, il remarqua sans attendre que ce dernier était effrayé. Il soupira puis le traîna sur quelques mètres.

    ▬ Shin : " C'est ce qui arrive lorsqu'on est dirigé par un roi despotique. Ces gens n'avaient pas su payer la dernière taxe. Le roi a été clément et leurs a laissé un mois pour payer, mais ne voyant pas l'argent arrivé il a envoyé ses troupes et a tout détruit. Ils ont pris ce qu'il y avait de valeur et ont brûlé les maisons. Puis ils sont retournés vers le château en haut de la montagne. "

    ▬ Vladimir : " Mais, mais, personne ne fait rien, on ne peut pas en parler à quelqu'un le gouvernement mondial ou ...

    ▬ Shin : " Le gouvernement ? Arrête de rêver petit, ils ne font que ce qui les arrange le gouvernement. Pourquoi est-ce qu'ils viendraient ici, il n'y a rien pour eux ici à part de la neige. Non il préfère contrôler les passages pour GrandLine. Au lieu de penser à ça viens m'aider à les soigner puis on les conduira aux villages plusieurs des patrouilleurs devraient arriver pour nous aider à les reconduire. "


Pendant une heure, Shin et son neveu soignèrent dans la mesure du possible les villageois. Leur administrant les premiers soins, mais ne sachant pas faire mieux, ils décidèrent d'attendre les hommes qui les aideraient à conduire les personnes vers chez eux. C'était comme cela que ça fonctionnait à Drum, on se serait les coudes, on s'entraidait afin que personne ne soit laissé pour mort. Donc, les patrouilleurs accompagnèrent les victimes vers chez eux. Ils étaient sur le chemin marchant péniblement dans la neige. Shin et son neveu entendirent alors des bruits provenant d'un peu plus haut. Les deux hommes s'avancèrent laissant les autres redescendre vers le port pour atteindre la petite ville. C'est alors que sans attendre l'un des abominables lapins des neiges fit son apparition. L'adolescent et son oncle furent surpris de le voir à cet endroit, ces créatures avaient l'habitude de vivre en amont dans les montagnes et l'altitude était étrangement basse pour que l'un de ces lapins n'apparaissent. Vigilant, Vladimir esquiva l'une des attaques et alla se placer dans le dos de l'animal pendant que Shin encaissait quelques attaques de la féroce créature. Son neveu prit ensuite un peu d'élan et grimpa à l'aide de ses bras jusqu'au cou de l'animal. Enfin dans un geste rapide et précis il retira son arme de son fourreau et l'enfonça dans le cou de l'animal qui fut foudroyé par la mort. Il tomba comme un poids sur la neige laissant respiré le médecin. Les deux hommes se félicitèrent pour cet exploit, mais Vladimir craignait que ce genre d'incident se reproduise. Ils descendirent pour rejoindre à leur tour le village.

Par la suite les jours filèrent à toute vitesse, Pendant qu'une équipe patrouillait les autres se rendaient dans le village voisin pour tout reconstruire. Ils mettaient tout ce qu'ils avaient et lorsque l'heure de la taxe se faisait sentir tout le monde donnait un peu plus pour payer la part de leurs voisins. Ces derniers étaient d'ailleurs gênés en voyant tout ce que leurs amis faisaient pour eux. Ceux-ci se contentaient de sourire et de leur dire qu'ils étaient certains qu'ils feraient la même chose. Un soir alors que le neveu de Shin sortait du village il remonta un peu la montagne pour s'assurer qu'aucun autre lapins ne descendent celle-ci. Il était le dernier à avoir quitté la ville en construction et la nuit s'était déjà bien installée. Il était abrité par un buisson d'où aucun animal ne le voyait. Il observait les alentours et ne vit rien si ce n'est de la neige. Les féroces lapins ne semblaient plus dévaler la montagne ce qui rassura le jeune garçon qui tourna les talons et voulut rejoindre sa maison, mais il tomba nez à nez avec l'une de ces créatures. Pris par surprise il recula tomba dans la neige. Cette dernière le recouvrait et l'empêchait de bouger librement. Il se roula alors vers le côté tentant d'éviter les assauts de l'animal qui avait tout l'air d'être un mal enragé.

Notre jeune ami était dans une situation délicate et alors qu'il venait de se relever il ne put prévoir une offensive du féroce animal. Il se retourna au mauvais moment et brusquement il ressentit une vive douleur à son visage. Il fut poussé vers l'arrière et tomba une nouvelle fois dans l'épaisse nappe de neige. Il avait l'impression que toute la partie droite de son visage avait été arrachée. Il ouvrit péniblement son oeil gauche. Il s'aperçut alors que le sol d'habitude si blanc était tacheté de rouge. Il prit dans sa main un amas de neige et il vit ensuite une nouvelle tache se former. IL lâcha la neige puis toucha son visage avec son gant et lorsqu'il le recula vit ce dernier maculé de sang. Il ne mit pas longtemps pour se rendre compte qu'il venait d'être sévèrement griffé par le lapin qui par ailleurs était toujours là et chargeait. Vladimir Se releva tant bien que mal et esquiva la nouvelle offensive, manquant de peu de perdre la vue. Il roula péniblement sur le côté et sortit avec force son arme pour tracer distinctement une ligne rouge sur le torse de l'animal qui recula. Le lapin ne se laissa pas faire et retourna à l'attaque. L'adolescent eut alors la brillante idée d'user de sa taille à son avantage. Il fit une autre roulade sous l'animal puis usant des dernières forces qu'il possédait, il sauta pour planter son arme n'importe où dans le corps de la bête féroce. Ensuite il s'écarta de l'animal. Il s'affala sur la neige espérant pouvoir atteindre le village, mais c'était sans compter sur 'avalanche que venait de créer le combat. N'ayant plus aucune force le jeune homme se fit engloutir par la neige qui le conduisit on ne sait où. Pendant ce temps de son côté Shin s'inquiétait ne voyant pas son neveu revenir. C'est alors qu'il reçut un coup de fil par escargotphone.

Notre ami ouvrit péniblement son oeil, mais il fut rassuré de voir un toit au-dessus de lui, bien que pendant un moment il hésita. Devait-il se réjouir ou s'inquiéter. Il tenta alors de se relever, mais il fut soudainement poussé par les bras d'une dame plus tout jeune, mais pas forcément vieille non plus. Elle le regarda du bout de son nez crochu, elle affichait un sourire puis entama la discussion tout en prenant une bouteille d'alcool.

    ▬ ??? : " Tu ne devrais pas te lever l'avalanche t'as salement amoché. Désolé pour ton oeil, mais je n'ai rien pu faire. Tu devras faire sans ! "


L'adolescent ne comprit qu'un peu plus tard ce qu'elle venait de dire. Il plaça précipitamment sa main sur son oeil droit pour sentir un bandage . Il voulut le défaire, mais encore une fois elle l'en empêcha lui disant que s'il voulait éviter de mourir la meilleure solution était encore de laisser cicatriser. Il laissa alors s'échapper quelques larmes de son oeil qui était devenu le seul valide. Il s'endormit très rapidement ce qui ne manqua pas d'étonner la femme. Elle était sur une chaise buvant une autre bouteille lorsque que quelqu'un frappa. Elle se leva tranquillement et se rendit à sa porte pour ouvrir. Là une imposante silhouette se présenta. Des yeux à glacer le dos regardèrent la femme de haut. Elle lui sourit et lui indiqua le lit en disant qu'il était là. L'homme entra et se précipita vers son neveu. Il le regarda compatissant puis il baissa la tête.

    ▬ Shin : " Son oeil est fichu je suppose ! Combien est-ce que je te dois Kureha ?

    ▬ D Kureha : " Voyons ... disons 2000 berry plus une caisse d'alcool qui arrive dans une semaine au port. Je l'ai tout de même sorti de l'avalanche. Je te fais un prix d'amis là ! "

    ▬ Shin : " Tu auras tout le jour de la livraison, l'alcool et l'argent. "


Il prit alors son neveu et sortit de la maison de la femme qui tout en continuant de sourire lui fit un signe comme pour lui dire au revoir. Lorsque que l'adolescent se réveilla il vit son oncle et se leva brusquement. Il se tourna vers lui et lui demanda si tout ça n'était qu'un rêve. Seulement le visage désemparé de Shin lui fit comprendre plus vite que les mots que ce n'était pas le cas. Il baissa à son tour les yeux (façon de parler) puis sortit de son lit. Son oncle s'agita dans tous les sens voulant l'obliger à s'asseoir, mais il lui lança un sourire crispé et lui annonça qu'il allait préparer à manger.
Le lendemain matin, Shin demanda à son neveu de préparer ses affaires. Il était en train d'écrire une lettre et lui annonça froidement qu'il devait quitter Grand Line, qu'il devait changer d'air. Vladimir tenta bien de dialoguer, mais son oncle lui fit clairement comprendre qu'il n'avait plus sa place ici. Qu'il devait partir et que c'était mieux ainsi. Donc il le poussa à faire ses bagages et le fit monter dans le premier bateau venu. IL lui donna alors la lettre et un bout de papier sur lequel il était marqué l'endroit où il devait se rendre. Dessus il était inscrit " l'île des soupires ".






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Jeu 12 Jan - 23:07
BIOGRAPHIE.




PART. III


Cela faisait plusieurs jours que l'adolescent avait quitté le royaume de Drum. Il n'avait pas posé pied-à-terre depuis aussi longtemps. Il avançait sans vraiment savoir pourquoi il avait quitté son oncle. Certes il le lui avait demandé, mais ce n'était pas parce qu'il était devenu borgne qu'il était aussi devenu invalide. Il avait peut-être un oeil en moins, mais il pouvait toujours voir. Ainsi après une semaine de voyage il arriva enfin à la sortie de Grand Line. Ce fut pour lui la première fois qu'il quittait cette mer. Il sortait alors que tant d'hommes souhaitaient y accéder. De là il ne fallut même pas une demi journée pour atteindre l'île des soupires. Celle-ci avait été nommé ainsi pour son passé. Avant que cela ne devienne une île habitable elle abritait des criminels. Leurs supplices étaient tel qu'ils criaient à longueur de journée. Les marins approchant de trop près de la rive entendaient alors de longs et effrayant soupires ce qui les amena à nommer cette île " l'île des soupires ". Plus personne ne connait le nom que portait cet endroit avant. Même les archives du gouvernement n'ont pas gardé de trace de son origine. Seulement les criminels ne sont plus torturés là. Depuis que la marine a déserté le lieu des hommes sont venus peu à peu peuplés l'île, formant des champs construisant des maisons et créant une petite communauté. L'île n'est pas bien grande et il n'y a qu'un seul village, mais comme celui s'est aggloméré autour du port, ils sont largement approvisionné. Pourtant, certains préférant vivre en solitaire se sont aménagés des maisons à des bouts isolés de l'île. C'est donc en ce lieu que le jeune garçon que l'on nommera à partir de maintenant Vladimir (par soucis de pratique) accosta.

Il se présenta au port du haut de ses 17 ans, bientôt dix-huit printemps. Il venait à peine de faire quelques pas qu'il se fit aborder par un jeune garçon. Celui-ci ne devait pas être plus âgé que Vladimir. Il était bien bâti, on remarquait tout de suite qu'il devait travailler tous les jours au port transportant des caisses énormes, réparant parfois des bateaux ou encore aidant les passants. Enfin, il s'approcha de notre ami et l'interpella en lui faisant signe. Intrigué l'adolescent s'approcha. Il observa son interlocuteur de pied en tête. Il devait faire 1 mètre 80 à tout cassé. Il portait une salopette entièrement blanche, ce qui rappela au borgne Drum et le contraste qui existait entre ce royaume et cette île. A la place de la neige il avait un magnifique soleil, aussi chaud que le feu de la cheminée des baraquements. Seulement nous nous égarons, le jeune homme portait donc une salopette blanche tacheté par-ci par là d'huiles ou de tout autre liquide. IL avait à ses mains des gants qui devaient probablement le protéger des éventuels bout de bois qui s'incrusteraient dans sa peau ce qui poussa Vladimir à croire que son interlocuteur devait être charpentier. Par ailleurs il marchait à l'aide de bottes noires très usés, mais qui pourtant n'avait pas l'air de vouloir lâcher. Il ne portait rien d'autres mise à part ses sous-vêtements probablement ce qui laissait donc ses bras à l'air libre montrant ainsi la carrure imposant de ses muscles. Après avoir analysé le jeune homme ce dernier put enfin parler à l'adolescent.

    ▬ Jeune Homme : " Vous êtes borgne ! C'est sûr ça se voit pas tous les jours. "

    ▬ Vladimir : " Vous êtes perspicace à ce que je vois. "

    ▬ Jeune Homme : " Ah désolé, vous venez pour le vieux, il habite en dehors de la ville. Vous sortez par le nord de la ville et vous suivez le chemin jusqu'à la colline aux cinq piques. Ne soyez pas effrayé par le nom, c'est juste qu'il y a des piques en pierre là-bas. Ils mettaient les prisonniers dessus avant. IL parait que c'est impossible de survivre à la puissance des vagues lorsqu'elles s'abattent sur la roche. "

    ▬ Vladimir : " Pardon, vous avez dit le vieux, qui a bien pu vous dire que j'allais voir quelqu'un ? "

    Jeune Homme : " Ben le vieux pardi. IL est venu hier et il nous a averti qu'un homme borgne viendrait pour lui. Qu'on avait qu'à l'envoyer chez lui. Quoi c'est pas vous ? Mince, je ... "

    Vladimir : " Non ça va c'est bien moi. Merci de m'avoir indiquer le chemin. "

    Jeune Homme : " Je m'appelle Sho, si vous avez des problèmes venez me voir. Ma mère tient l'auberge je pourrais vous réserver un lit si vous voulez. "

    Vladimir : " Non merci Sho-kun, je vais y aller. A la prochaine, je sens que je vais rester ici pas mal de temps. "


Sans plus attendre, Vladimir prit son paquetage et sortit du port pour s'engouffrer dans la ville. Il avait du mal à se faire à l'idée de voir qu'avec un oeil. Il voulait se forcer à ouvrir son oeil droit, mais c'était inutile. Sho l'avait si bien dit, il était borgne, condamné à n'avoir qu'un seul oeil. IL observait alors les bâtisses de son unique oeil. Il prenait son temps torturant son esprit. Qui pouvait être ce " vieux " et qu'est-ce qu'il avait à voir avec son oncle. Pourquoi est-ce que Shin l'avait envoyé auprès de lui. Allait-il devoir tirer un enseignement de son voyage, est-ce qu'il retournerait un jour à Grand Line ou sur le Nouveau Monde. Qu'est-ce qu'allait devenir son avenir. Il était troublé. Il avait atteint la sortie Nord de la ville. Il regarda droit devant lui et il ne vit que de l'herbe à perte de vue. A l'horizon on pouvait voir l'autre bout de l'île ce qui prouvait à quel point cette parcelle de terre était petite. IL s'avança donc sur le chemin de pierre avec les mêmes questions en tête. Son voyage ne fut pas long, mais il lui permit d'ajouter à ses craintes tant d'autres qui ne firent qu'aggraver sa peur d'entrer dans la petite maison qui se dessinait devant lui. Elle n'était pas bien grande. Elle n'avait probablement pas d'étages et vu la largeur de la bâtisse il serait miraculeux de trouver une cuisine, une chambre, un salon et une salle de bain. La chambre devait être à exclure. L'homme qui habitait à l'intérieur se contentait peut-être juste du salon. Vladimir observa alors la crique qui s'offrait devant lui. S'il ne devait pas avoir peur du nom, l'adolescent pouvait par contre avoir peur des piques. Elles étaient énormes et s'élevaient plus haut que la colline pourtant les puissantes vagues de la mer percutant la crique montait jusqu'au sommet des cinq piques qui étaient érodées de part en part.

Le jeune homme s'approcha alors de la porte en bois. Dans un élan de courage il se décida à frapper à la porte. Cela se révéla fructueux vu qu'il entendit par delà le bois un mot. La voix était bel et bien celle d'un vieillard. Seulement il y avait dans le ton de cette voie un petit quelque chose d'alcoolisé. De l'amertume ou plutôt de la démence. En plus de tout cela on pouvait aisément penser que le " vieux " était dans les étoiles. Poussé par la curiosité cette fois-ci Vladimir ouvrit la porte et s'engouffra dans la maison. Comme il l'avait pensé, il arriva directement dans le salon. Il n'était pas très grand comme la maison d'ailleurs. La pièce de forme rectangulaire n'avait que deux accès, l'un était la porte que venait de passer l'adolescent et l'autre était une porte coulissante à droite qui devait mener à la cuisine et aux autres pièces si tant est qu'il y en avait d'autres. Une fois entré on avait le sol sous les pieds puis une marche à la façon des maisons japonaises. Il fallait donc laisser ses chaussures en bas et monter sois pied nu soit en pantoufle. N'en possédant aucun, Vladimir retira ses chaussures et monta avec ses chaussettes. Après être surélevé il commença à décortiquer la pièce. Il y avait quelques tableaux représentant des prises de plusieurs Art-Martiaux différents, ce qui devait indiquer que le vieil homme était un maître. Sur la gauche on pouvait voir une table avec quatre coussinet et sur le mur une trappe en bois qui faisait office de fenêtre. A droite il y avait deux petites armoires terminés par un coffre qui semblait solide et recouvert de fer ici et là. Enfin sur le mur du fond on trouvait une seconde petite table, moins grande que la première, mais plus large. C'était là que se trouvait l'homme qui habitait dans cette demeure.

Vladimir ne le voyait que de dos. Il put aisément remarqué que la personne portait des habits traditionnels de couleurs vertes avec des bandes blanches. IL avait sur sa tête une espèce de béret de la même couleur que ses vêtements qui cachaient une partie de ses cheveux blanchis par le temps. L'adolescent ne réussit qu'à se faire cette brève description vu que l'hôte ne semblait pas désirer se retourner. Par contre, il agita sa main droite pour prendre une petite jarre qui contenait un liquide probablement alcoolisé. Il le versa délicatement dans une petite tasse puis dans un geste brusque envoya la jarre vers son invité. Par réflexe, Vladimir la rattrapa de la main. Ne comprenant pas la réaction du vieillard et s'avança lorsqu'il entendit un ricanement provenant du vieux totalement ivre.

    ▬ Vieux : " Hihihihi ... Tu es peut-être borgne, mais tu as de bons réflexes. Comme quoi tu n'as pas tout perdu. "

    ▬ Vladimir : " Comment savez-vous que je suis borgne, vous ne vous êtes même pas retourné une seule fois vers moi et puis pourquoi m'avez-vous lancer cette jarre. Vous connaissez mon ... "

    ▬ Vieux : " Assez de question ! Je sais que tu es borgne parce que je l'ai vu ! "

    ▬ Vladimir : " Vous voulez dire que vous l'avez vu à travers ... "

    ▬ Vieux : " La lettre de mon fils Hahaha, tu croyais que je t'avais vu venir à travers la porte. Non je l'ai lu dans la lettre qu'il m'a envoyé. IL est stupide de croire qu'un homme puisse voir à travers les choses. Tu me parais bien crédule mon petit Hihihihi "

    ▬ Vladimir : " Dans la lettre de votre fils attendez vous voulez dire que ... "


Le vieil homme se décida alors à se retourner. Il faisait face à Vladimir qui put enfin faire le profil complet du vieillard. Il portait donc ce costume traditionnel qui se rapprochait un peu plus du costume chinois que japonais. Ses cheveux d'un blanc aussi pur que celui de la neige recouvrait la moitié de son visage. On ne distinguait pas ses yeux caché par l'énorme touffe chevelue. Par contre, on voyait très bien son gros nez rouge d'ivresse et ses dents, du moins celle qui avaient résisté au temps. Au-dessus on remarquait une moustache mal entretenue qui retombait sur les côtés des lèvres alors que le menton était infesté par un bouc qui n'avait probablement pas été taillé depuis plus d'un an au moins. Il n'était pas bien imposant le dos recourbé et les bras bruns. Il regardait son invité, si on peut dire puis d'un air étonné il enchaîna comme suis.

    ▬ Vieux : " Mon dieu tu es borgne !!! "

    ▬ Vladimir : " Vous vous foutez de moi vous l'avez dit il y a une minute. "

    ▬ Vieux : "Ben ouais je viens de te dire que tu étais borgne, mon dieu, évidemment que tu l'es. Tu t'es vu ? Pourquoi est-ce que tu me demandes si tu es borgne tu ne t'en es pas rendu compte tout seul ? Les jeunes d'aujourd'hui, à ne remarquer que ce qui les arrange. Ah ! "

    ▬ Vladimir : " Mais ... mais je ne vous ai pas demandé si j'étais borgne ! Vous vous êtes retourné et vous avez fait comme si vous veniez de remarquer que j'étais borgne alors que vous aviez dit deux minutes plus tôt que vous l'aviez lu dans la lettre de votre fils. "

    ▬ Vieux : " Hein, une lettre ? Quel lettre. Bon sang, mais c'est vrai j'ai reçu une lettre hier. Comment le sais-tu tu es voyant ? Non c'est pas vrai t'es venu me prendre pour m'emporter c'est ça tu es la mort quel autre explication puisque tu savais pour cette lettre. Ha mon heure a déjà sonné, Au revoir monde cruel ! "

    ▬ Vladimir : " Mais vous êtes cinglé, c'est vous qui m'aviez dit que vous aviez reçu une lettre de votre fils où il était marqué que j'arrivais, mais une seconde. Si votre fils vous a envoyé cette lettre et que le seul à savoir que je venais ici était mon oncle, cela veut dire que vous êtes mon ... Grand-père ! "

    ▬ Vieux : " Hahaha, tu en as de bonne mon ami. Hahaha, ton grand père que je sache je n'ai qu'un seul petit fils et c'est celui de ma fille. Il doit avoir ton âge à l'heure qui l'est. Hahaha "


Vladimir ne supportant plus de faire la causette à un vieux sénile radotant, tourna les talons, remit ses chaussures et sortit de la maison. De son côté, le vieillard esquissa un léger sourire puis sortit une autre jarre et se servit à nouveau un peu d'alcool. L'adolescent se rendit sur le côté de la maison où il laissa son paquetage puis il s'assit, dos au bois de la demeure. Il ressortit alors la lettre de son oncle où il vit alors inscrit à n'ouvrir que lorsque tu sens que l'heure est venue. Ne sachant vraiment que faire, Vladimir se persuada que le moment était venu, même si cela ne faisait que quelques jours qu'il avait quitté Drum. Il plaça donc son doigt sur le dos de l'enveloppe et l'ouvrit délicatement. Il en sortit une feuille blanche qui contenait un message sur une seule face. Il n'y avait que quelques phrases, mais ces dernières révélaient effectivement ce que Vladimir craignait.

    Mon cher Neveu,

    A l'heure qui l'est, si comme je le pense tu l'as ouverte juste après ta première rencontre avec Chinatsu, tu dois alors avoir rencontré ton grand-père. Ta mère ne t'as surement jamais parlé de lui vu qu'ils entretenaient, depuis qu'il a refusé qu'elle parte avec ton père, de très mauvaises relations. Elle avait coupé les ponts avec lui préférant ne plus avoir à supporter ces critiques sans cesse plus mesquines.

    Enfin, si j'ai décidé de t'envoyer auprès de lui c'est pour plusieurs raisons. Premièrement, c'est lui qui m'a tout enseigné quant à l'art du combat. C'est un excellent maître bien que sévère et strict. Ensuite, je ne pouvais ne pas te le faire rencontrer. Bien que tu ne le connaisses ni d'Eve ni d'Adam il reste ton grand-père et le côtoyer sera, je l'espère, très libérateur pour toi. Enfin, j'ai aussi l'espoir qu'il ait le courage de te parler de ta mère. Je ne peux m'étaler là-dessus, alors demande lui. Il ne te répondra peut-être pas tout de suite, mais il le fera à un moment ou un autre.

    Observe-le, entraîne toi avec lui et surtout ne te renferme pas !
    Ton oncle.
    Shin

    P.S: Fais attention c'est un farceur qui a le don d'agacer très vite les autres.



Immédiatement après avoir lu cette lettre, Vladimir sentit une coulée d'eau froide lui traverser respectivement le coup puis le dos pour finir vers le bas du dos. Le vieillard venait de lancer un sceau d'eau froide par-dessus la fenêtre en dessous de laquelle se trouvait Vladimir. Il ricana à nouveau puis s'excusa en lui disant qu'il ne l'avait pas vu. L'adolescent leva la tête puis souffla pour finir par se relever. Il prit son sac et fit un signe à son Grand-père tout en annonçant qu'il reviendrait demain.
Chinatsu déposa le sceau à terre et retourna à sa table. Il ouvrit alors une petite porte où était caché une photo. Sur celle-ci on pouvait observer le vieillard entouré de sa fille, son fils et un autre garçon plus jeune que les deux autres. Il garda le précieux objet dans sa main jusqu'à ce qu'il voit sur celle-ci des gouttes. Il comprit qu'il s'était laissé emporter par la nostalgie. Il décida alors d'enfermer la photo et de se remettre à boire pour oublier, très vite oublier.

Vladimir arriva au village assez rapidement. Il se dirigea alors droit au port à une allure modéré profitant de la chaleur de l'île. Une fois au quai il se mit à scruter les horizons cherchant le jeune Sho. Puisqu'il lui avait proposé si gentiment Vladimir n'allait pas refuser l'offre de ce jeune garçon. Tout en marchant il vint à se cogner à un gros balourd. Un mec près du mètre 90 avec des bras dix fois plus gros que la tête du pauvre petit. Il leva d'ailleurs son visage pour observer le faciès poilu du gros lard. Il lui demanda alors avec courage où il pouvait trouver Sho. Le mec lui fit alors un grand sourire et lui indiqua la direction. Il lui tapa ensuite l'épaule et continua en lui souhaitant la bienvenu sur l'île. Vladimir quelque peu crispé lui fit un signe de la main et le remercia. Il compta les docks et arriva enfin à celui où travaillait Sho. Comme il l'avait pensé un peu plutôt ce dernier était bel et bien charpentier. Il était en train de retaper une barque lorsqu'il vit son nouvel ami arrivé. Il lâcha alors son travail et s'approcha de Vladimir. Celui-ci lui serra la main et lui donna enfin son nom, chose qu'il avait oublié de faire lorsqu'il avait débarqué. Il lui expliqua en quelques mots la situation et se demandait qu'il pouvait l'aider. Le jeune charpentier le poussa un peu et lui annonça qu'il lui présenterait la meilleure cuisinière de la ville.

En même pas une minute, les deux garçons arrivèrent à la seule auberge de la ville. Celle-ci était rustique et c'était volontaire. Totalement faite de bois comme celle de Chinatsu, la couleur était néanmoins plus foncé. Probablement vernis, la bâtisse s'imposait parmi les diverses maisons. Deux fois plus large elle présentait deux étages. Seule le premier étage possédait des balcons dont les rampes étaient probablement faites mains vu les décorations et la finition. Les fenêtres étaient quant à elle incrusté dans le bâtiment tout en bois, elle ne tenait pas par des visses, mais elle était construite à même le bois. Le toit était lui aussi une très belle œuvre présentant des décorations sur le devant. Sho ne tarda pas à expliquer à Vladimir que cette maison avait été entièrement construite par son père qui était alors décédé il y a peu. Après avoir présenté ses condoléances, les deux garçons entrèrent dans l'auberge afin de réserver un lit pour le jeune visiteur. A l'intérieur se trouvait derrière le comptoir, la mère du jeune charpentier. Celle-ci avait de longs cheveux bruns attaché au niveau du cou. Elle ne cessait jamais de sourire et sa peau fort pâle détonnait avec le reste de ses vêtements de couleur foncée. Elle portait une longue robe brune ainsi qu'un tablier d'un brun plus clair par-dessus. Lorsqu'on entrait dans l'auberge on arrivait directement dans le salon là où tous les convives pouvaient manger, parler, payer ou encore commander. Vladimir réserva alors une chambre pour cette nuit-là. Le lendemain matin il prit le petit-déjeuner à l'auberge et il put gouter au plat si délicieux que lui promettait Sho. Il mangea ce qu'on lui avait servit avec beaucoup de plaisir. Il s'avoua vaincu en matière de cuisine. Il remercia alors la mère du charpentier et se dirigea ensuite vers la sortie Nord de la ville.


    ▬ Chinatsu : " Ta mère ! Quelle atrocité. Ne vas pas croire ce que le gouvernement te dit. Ton père, aussi méprisable soit-il à mes yeux, n'aurait jamais pu faire ça. Je ne l'aime peut-être pas beaucoup, mais ce dont je suis sûr c'est qu'il aimait ta mère. Il n'aurait jamais osé lever la main sur elle. Ni sur toi d'ailleurs. Non, il y a sous cette affaire une raison bien plus compliqué que ce que tu penses. Le véritable coupable c'est ton oncle ! Oh non pas Shin, mais celui qui, maintenant, ne m'adresse même plus une seule lettre, Kazuki ! "

    ▬ Vladimir : " J'ai un autre oncle ! Je l'ignorais. "

    ▬ Chinatsu : " Il faut dire que tu ignores beaucoup de choses au sujet de ta famille mon enfant. Tu as bien fait de venir aussitôt, un peu plus tard et j'aurais été saoul hahahaha ! Enfin, dans la lettre de Shin, il me demande de t'entrainer. De t'apprendre ce que j'ai transmis à mon fils Kazuki. Cela me gêne un peu. Si je l'avais choisi ce n'était pas pour transmettre mon savoir à n'importe qui. Ma foi, un art est quelque chose qui se transmet et personne ne nous interdit de le donner à deux personnes au lieu d'une. Prends un verre petit ! Dis-moi tu as l'intention de venger ta mère maintenant que tu sais qui est le coupable ? "

    ▬ Vladimir : " Je l'ignore encore grand-père. Bien que l'idée soit tentante, je ne sais pas si c'est ce qu'aurait voulu ma mère. Même si cela me permettrait de sortir mon père de prison. Je ... "

    ** Ainsi il ignore que son père est mort ! Shin tu as été cruel avec cet enfant, mais je n'ai pas la force de lui a vouer deux vérités aussi troublantes. Excuse-moi mon enfant, mais tu devras découvrir la vérité par toi-même. **

    ▬ Vladimir : " Vous avez dit que vous alliez m'entrainer. A quel art allez-vous m'initier ? Est-ce une technique familiale ? "

    ▬ Chinatsu : " Hahaha, familiale je ne dirais pas cela. J'ai appris cela de mon maître et n'ayant eu aucun disciple je l'ai enseigné à Kazuki. Il était le plus prometteur de mes fils. Même si j'ai tenté maintes et maintes fois de l'enseigner à Shin. Il ne l'a peut-être pas apprise, mais je l'ai assez entraîné pour qu'il te prépare. Tes réflexes sont légèrement supérieur à ce qu'ils devraient être et cela est dû à l'entrainement que ton oncle t'as fait passer. IL a fait de l'excellent travail avec toi. Maintenant c'est à moi de t'enseigner ce que je sais. Ce dont tu vas hériter ce n'est pas des techniques, ni même réellement un art. C'est une façon de bouger. Je vais t'apprendre à te mouvoir aussi rapidement que l'éclair. Tellement vite que tes adversaires n'auront même pas le temps de te voir. Je vais t'apprendre à te mouvoir comme personne. Lorsqu'un homme aura fait un pas, tu en auras fait vingt. Je vais t'apprendre à te déplacer de tel sort que tu sois imprenable. Je vais t'apprendre à disparaître ! Hahahaha "


Ainsi débuta l'entraînement du jeune Vladimir. IL allait apprendre ce qui ferait de lui bien plus tard le " fantôme de la révolution ". Le vieillard tendit son bras vers le coffre. Il voulait donc amener Vladimir à ouvrir ce dernier. Ce qu'il fit sans attendre. Dans cette immense boite se trouvait 5 bracelets. Chacun comportait un crochet sauf un qui en comportait deux. En dessous de ces bracelets il y avait des pierres de tailles et de poids différents. Chinatsu expliqua sommairement ce à quoi cela allait lui servir. Il lui dit en ces mots

    ▬ Chinatsu : " Ces bracelets seront à partir d'aujourd'hui comme une deuxième peau pour toi. Tu les porteras en permanence. Un sur chaque poignet, sur chaque cheville et enfin le dernier à ton cou. Celui-ci sera le bracelet qui possède deux crochets. Sur ceux-ci seront accrochés sans arrêt les pierres que tu vois dans ce coffre. Selon l'étape de ton apprentissage, les pierres prendront du poids. Tu porteras à partir de ce jour les plus légères. Elles font un kilo. Puis deux, puis trois et ainsi de suite. Par ailleurs matin, midi et soir tu traîneras jusqu'à ce que je te dise d'arrêter une pierre qui chaque jour prendra, elle aussi, du poids. Tu commenceras cet exercice demain. Aujourd'hui tâche de t'habituer à ces bracelets. Rentre à l'auberge, je ne le paierais pas, donc si tu veux y séjourner encore longtemps il te faudra trouver un travail. De toute façon ton entraînement se limitera à ce que je viens de te dire pour minimum un an. Donc tu auras du temps libre. Un bon conseil trouve un travail où tu dois transporter des choses lourdes et tentent de les transporter de plus en plus vite, ce sera un bonus à ton entraînement. Aller mets ces pierres et va-t-en ! "


Les choses se corsaient. Vladimir ne s'attendait pas à ce genre de choses. Pourtant, cela allait compliquer les choses. Il portait une pierre par bracelet si on faisait le compte il en avait 4 réparties sur les jambes et les bras plus deux accroché au coup il avait donc 6 kilos en plus. Il n'avait bien sûr pas l'habitude et donc il lui fallut deux fois plus de temps pour revenir en ville. Il retourna immédiatement à l'auberge et alla se coucher sur son lit. Lorsqu'il monta les escaliers il entendit des craquements qui n'étaient pas là avant. Arrivé dans sa chambre il s'allongea et ferma les yeux un instant. Puis lui vint une idée. S'il voulait ne pas être gêné par ses poids plus longtemps il serait plus prudent de commencer directement l'entrainement. Il redescendit alors les escaliers et décida de se promener en ville. Il tenta d'accélérer le mouvement encore et encore afin de reprendre le rythme qu'il avait avant que ces maudites pierres ne l'entravent. Il se balada pendant près d'une demi-journée dans la ville. Il en fit le tour plus de 10 fois, mais ne s'arrêta pas là. Une fois son petit tour terminer il se rendit sur les docks et alla à la rencontre de son ami Sho. Prenant les conseils de son grand-père au sérieux, il demanda au jeune charpentier s'ils avaient besoin de quelqu'un pour transporter des caisses, débarquer des marchandises ou ce genre de choses. Le jeune garçon réfléchit un moment puis le conseilla d'aller à la rencontre du chef du port. Ce dernier était un gars plutôt grassouillet. Il posa à son futur employé plusieurs questions et lorsqu'il en avait assez termina par la signature du contrat.

Le lendemain matin, Vladimir se présenta chez son grand-père. Ce dernier était dehors en train de fumer. A l'aide de celui-ci il pointa une pierre dont le diamètre devait mesurer la moitié du jeune homme. Le caillou était enroulé par un solide cordage. Notre ami dut alors prendre le bout de ce cordage et commencer à tracter la pierre. Il devait tourner tout autour de la plaine sans s'arrêter. Chinatsu le laissait respirer que lorsque le jeune garçon arrivait à courir tout en tirant la charge. Lorsqu'il entendait courir il ne parlait bien sûr pas de trottiner, mais bien d'atteindre un rythme dit de fuite. Assez rapide pour un voleur qui court dans une ruelle en tentant d'échapper à la Marine. Ce n'était donc pas chose facile. Le premier jour fut évidemment le plus dur. Il tracta l'énorme caillou pendant trois heures avant que son grand-père ne se décide à le laisser retourner en ville. Là-bas il débuta son travail. Il dut faire débarquer de la marchandise de trois navires. Ensuite pendant sa pause de midi, il revint chez Chinatsu et tracta la même charge, mais il mit alors 30 minutes, car il avait repris l'allure qu'il avait atteint le matin même. Ensuite il retourna au port pour continuer son travail l'après-midi et enfin le soir il retourna chez son grand-père pour tirer une nouvelle fois la même pierre. Chaque jour, il faisait la même chose et exécutait les mêmes mouvements, se forçant à courir entre la ville et la maison de son grand-père. Le soir alors qu'il revenait de la colline aux cinq piques, il cuisinait avec la mère de Sho. Il lui avait demandé de lui apprendre des petits trucs. La cuisine était en quelque sorte son loisir, la seule chose qu'il faisait par plaisir la journée. Il se lia alors peu à peu d'amitié avec la mère de Sho et ce dernier.

Tous les trois mois, Chinatsu remplaçait les pierres des bracelets de son petit-fils. IL passa ainsi successivement de 6 kilos à 12 puis à 18 et ainsi de suite jusqu'à la fin de la première année. Vladimir avait travaillé dur d'un côté comme de l'autre. Il ne mettait pas plus d'une minute pour atteindre la maison du vieillard. Il allait de plus en plus vite, mais ne s'en rendait pas compte. Grâce à son entrainement, il était devenu plus efficace à son boulot. Le grand-père décida alors de passer à une nouvelle étape de l'entrainement. Il ne devait plus tracter des pierres qui, soit dit en passant avait atteint la taille de Vladimir et un poids fort conséquent. Non, le jeune homme sortirait de la ville que le matin et le soir, mais les choses iraient différemment. Les pierres que ses bracelets contenaient allaient atteindre la charge maximum que le tissu pouvait supporter c'est-à dire 5 kilos par pierre. Ce qui revenait à porter 30 kilos. Donc au lieu de tirer une certaine charge, le petit-fils allait affronter le grand-père.

    ▬ Chinatsu : " Tu m'as très bien compris mon enfant. Tu as toujours ta cimeterre non ? Eh bien à partir de demain tu l'apporteras matin et soir. L'après-midi va te reposer, ça te fera le plus grand bien. Je ne suis pas un maître d'arme et je n'ai pas la prétention de t'apprendre à manier ton arme. Je t'affronterai pour ma part avec mes tonfa. Prends cela comme une occasion inespéré d'apprendre bien plus que la possibilité de se déplacer rapidement. En m'affrontant, moi qui maîtrise une forme de combat totalement différente de la tienne, tu pourras t'inspirer de mes techniques pour perfectionner ton maniement. De plus ce sera un moyen pour moi de voir quel niveau tu as atteint. A partir de maintenant je n'ai plus rien à t'apprendre toutes les techniques qui découleront de ce que je t'ai enseigné dépendront uniquement de ton propre développement. Le propre de ce que je t'ai appris c'est que cela s'adapte à l'utilisateur et non le contraire. C'est une particularité que beaucoup d'art n'arrive pas à appliquer. Tu peux te déplacer rapidement et bien maintenant tu vas voir ce que c'est que maitriser sa vitesse. "


Ainsi dès le lendemain de cette conversation, Vladimir débuta l'entrainement. Il ne s'était pas attendu à ce que le niveau de Chinatsu soit aussi élevé. En effet dès le début du duel le jeune homme sentit la force de son grand-père. Celui-ci disparut et en même pas un dixième de seconde frappa les côtes de son petit-fil à l'aide son tonfa. Alors que son adversaire voulu répliquer à l'aide de sa cimeterre il n'était déjà plus là. Il apparut une fraction de seconde après au-dessus de Vladimir et lui asséna un autre coup tout aussi puissant que le premier. Vladimir fut projeté un peu plus loin, mais il n'eut même pas le temps de se relever qu'un troisième coup vint achevé cet affrontement. Après ce petit échauffement Chinatsu expliqua en quelques mots ce qui venait de se produire. Il expliqua aussi le point faible de cette force.

    ▬ Chinatsu : " Vois-tu mon enfant, il y a deux façons d'utiliser la vitesse que confère l'entrainement que tu as subi. L'une est celle que je viens d'appliquer qui est la tactique dite du Harcèlement. Le but est de ne jamais laisser l'adversaire souffler. S'il tombe suis-le et ne le laisse pas se relever. Cela consiste à utiliser cette incroyable vitesse de façon à ne pas se faire toucher et à donner le plus de coups possible afin que le combat se termine aussi rapidement qu'il a commencé, car vois-tu aussi rapide es-tu il y a deux points faibles à cette technique. Une, que l'on peut encore atténuer et une autre qui malheureusement ne peut être contourné. Le premier c'est de prévoir. Il est important de savoir prévoir les coups qui vont arriver, cette partie a heureusement été combler chez toi par ton oncle. La deuxième c'est la force ! Comme nous nous déplaçons à une vitesse qui dépasse de loin la limite du corps humain nous devons sacrifier une partie de nous-même et cette partie est la force. Lorsqu'on est aussi rapide que nous on peut bien sûr toucher les autres, viser précisément des points, mais on ne peut frapper avec beaucoup de force. Ce que je t'ai montré aujourd'hui c'est que si tu veux user de la force tu devras stopper ton mouvement et lorsque tu feras, tu seras alors aussi sensible qu'un oiseau. Malheureusement notre vitesse nous prive d'une constitution forte. Sache que tes organes tes os se fragiliseront au fil des années ce sera là le prix à payer pour pouvoir se mouvoir à a vitesse où nous allons. "

    ▬ Vladimir : " Quelle est la deuxième manière de se battre ? "

    ▬ Chinatsu : " Tu n'as pas perdu le fil à ce que je vois. Cette manière est bien plus sanglante et bien plus dangereuse pour nous-même. UN conseil ne l'utilise jamais, mais si jamais tu venais à devoir l'utiliser soit très attentif aux limites de ton corps. Il s'agit de soumettre une seule partie de son corps à cette énorme vitesse. Un bras, une jambe, le torse. Cette seule partie sera en mouvement. Le problème réside justement en ce mouvement. Si ton bras est le seul à bouger le reste est immobile et donc si jamais ton muscle venait à se mouvoir trop rapidement tu risques de le déchirer, de le séparer à tout simplement perdre ton bras. Cette manière d'utiliser notre rapidité a tué bien des hommes. Je t'en prie veille toujours à connaitre la limite de ton corps. "


Vladimir ne put dormir cette nuit-là. Il tourna les mots de son grand-père des centaines de fois dans son esprit. Cherchant ainsi à trouver la meilleure façon pour lui de maitriser sa vitesse. Il lui fallait se baser sur la méthode du harcèlement, mais aussi de trouver sa propre façon. Il devait former ses techniques. Heureusement pour lui le jour suivant il était en congé et il décida de rester toute la journée chez Chinatsu où il enfila les combats. Il ne réussit pas à toucher une seule fois son grand-père, mais en fin de journée il commença à s'habituer et arriva même à accomplir un exploit. Le vieux venait de terminer sa neuvième jarres de saké de la journée lorsque son petit-fils en demanda encore. Le grand-père se releva donc avec agilité puis il reprit ses tonfa près à mettre une autre raclée à Vladimir. Contre tout attente, ce dernier changea de tactique. Alors qu'il avait toujours lancé l'offensive, il laissa ce privilège à son aîné. Celui-ci sourit et disparut dans un nuage de fumée. Il arriva derrière son adversaire et s'apprêtait à frapper lorsqu'il se rendit compte qu'il venait de frapper dans le vide. Il ne vit qu'une image flou de Vladimir un résidu des couleurs qui le composaient. Il s'était déplacé si vite que pendant une fraction de seconde, son image était restée fixe, mais le plus incroyable fut son déplacement. Contrairement à Chinatsu qui bouge sur de grandes distances, Vladimir lui s'était contenté d'un petit pas sur le côté, mais à une vitesse vingt fois supérieur à un simple pas. Il avança son point, mais il fut devancé par son grand-père qui usant de son agilité s'appuya sur le bras de son petit-fils pour lui asséner un coup de pied retourné. Le jeune homme recula de quelques pas, mais disparut à son tour pour réapparaître derrière son grand-père, seulement ce dernier l'avait vu venir et s'était déjà retourné pour lui donner un coup de tonfa en plein dans l'estomac. La manoeuvre fut parfaite, mais Vladimir n'avait pas prévu les mouvements trop rapide de son grand-père. Celui-ci ria un bon coup et lui conseilla de rentrer avant qu'il ne fasse nuit noire ce que son jeune ami fit. Alors que Chinatsu ouvrait la porte de sa maison on put voir sur son visage de la surprise ou plutôt de la crainte.

    ** Je n'ai jamais su me déplacer ainsi. Pouvoir exécuter un mouvement si restreint à une vitesse si forte. Laisser son image un millième de seconde. Je n'ai vu cela qu'une seule fois de toute ma vie. Ce petit marche sur les traces de son oncle. Ciel prêtez-moi la force de ne pas faire la même erreur qu'avec Kazuki. Empêché mon petit fils de devenir un démon. **


Les années passèrent pendant près de deux ans les deux hommes s'entraînèrent. S'affrontant inlassablement. Finalement, Vladimir réussit à prendre le dessus et commença à marquer des points face à son grand-père développant son style. Un mélange de combat à l'épée et de combat à main nue. C'était assez inattendue, en plus de cela il gagnait aussi en vitesse et arrivait à prévoir certains coups. Tout ce passait bien et notre ami était sur le point de terminer sa formation. Seulement un drame se produisit. Alors que les deux hommes venaient de terminer leur affrontement, Chinatsu vit au loin des flammes. Inquiet il décida de se rendre en ville afin de savoir ce qui pouvait bien se passer. Ainsi en moins d'une minute les deux comparses arrivèrent à la porte Nord de la ville, là la tragédie était au rendez-vous. Les maisons étaient en flamme, les habitants courraient dans tous les sens et des marines arrivaient de toutes les ruelles. Le vieil homme prit alors la décision de se rendre au port alors que Vladimir se rendit à l'auberge. Plus que tout autre, cette demeure alimentait les flammes. Devant elle se trouvait Sho qui criait auprès de sa mère. Lorsqu'il vit Vladimir arrivé il lui expliqua la situation et sans hésitation ce dernier sauta dans les flammes. Il la trouva en cuisine où elle ne bougeait plus. II s'approcha puis voulut la prendre dans ses bras lorsqu'elle l'en empêcha. Elle affichait un sourire et répétait qu'elle ne désirait pas quitter cette maison. Qu'abandonner cette demeure c'était comme abandonner son mari et elle n'en était pas capable. Elle se retourna vers Vladimir et le pria de ne rien dire à son fils. Puisqu'elle était si résignée, le jeune homme ne pouvait lui faire changer d'avis et la laissa. Il ressortit et annonça froidement à Sho qu'il ne l'avait pas trouvé. Il resta un instant avec lui à regarder la maison brûler puis se décida à se rendre au port.

Une fois arrivé près des docks, la vision de son grand-père étaler au sol dans une marre de sang le terrifia. Une nouvelle fois il venait de perdre quelqu'un, mais quel ne fut pas son effroi lorsqu'il vit devant lui des membres de la Marine. Un homme habillé d'une longue veste siégeait au milieu de tous ses hommes. Il avait un nez croche des moustaches en tire-bouchon et des yeux de rats. Il riait et se réjouissait de voir les flammes danser pour lui.

    ▬ Vladimir : " Pourquoi est-ce que vous faites ça ? Vous êtes sensé représenté le gouvernement la justice et ... "

    ▬ Hao : " Ah encore un misérable qui se croit permis de nous dire ce qu'on doit faire. Les habitants n'ont pas payé les taxes réglementaires. Cette île appartenant au gouvernement nous sommes venus faire une saisies. Seulement nous avons découvert un groupe de pirate que les villageois hébergeaient et blablabla. C'est la version officielle en tout cas. "

    ▬ Vladimir : " La version officielle, qu'est-ce que vous racontez ? Quelle version, quel pirate ? "

    ▬ Hao : " Il n'est pas très malin le petit. Cette île était une prison avant, nous avons dû l'abandonner pour diverses raisons, mais il se trouve qu'on a besoin de ces terres, mais nous n'avons aucune raison valable d'expédier tous ces gens alors nous sommes venus faire une saisie et on a découvert un groupe de pirates. On a donc punit ces traitres comme il se doit. L'île purger de toutes ces bâtisses nous allons enfin pouvoir reprendre notre du ! Tu comprends mieux. C'est une histoire gouvernementale. Qui irait contester les ordres Hihihihi "

    ▬ Vladimir : " Vous ... vous avez ... "


Tout en continuant de rire, Hao envoya ses hommes vers Vladimir comme pour le faire taire. Seulement il n'avait pas prévu que la bête soit difficile à abattre. Alors que les hommes de la Marine entourèrent le jeune homme ce dernier attisa sa haine et dégaina son arme. Alors, tous les soldats sautèrent vers leur cible et tout se termina en une seule seconde. On pouvait voir les hommes courir vers Vladimir d'autre sauter pour l'empêcher de s'échapper par le haut, mais soudain un nuage de sang se forma et les hommes de la Marine tombèrent au sol atteins par de multiples coupures. Il était évident que ceci était un exemple magistrale de la deuxième façon de maitriser sa vitesse. Il avait bougé ses bras si vite que sans être vu il les avait tous atteint. Seulement après cette attaque éclaire, Vladimir commençait à sentir ses muscles approcher la rupture. Il venait à peine de le faire une fois que ses bras n'arrivaient déjà plus à suivre. IL dut donc se résigner et reprendre la méthode du harcèlement. Seulement ils étaient tellement nombreux que cette fois-ci il allait devoir être extrêmement précis. Des hommes approchaient de la droite et de la gauche dans un moment d'hésitation notre jeune ami décida de se diriger vers la droite. D'un pas rapide il courut vers ses adversaires. A leur hauteur il disparut pour réapparaitre 3 mètres plus loin derrière. La moitié des hommes étaient tombés et le reste n'avaient plus très envie de combattre après cette démonstration de force. Les autres arrivèrent, mais le même sort leur fut réservé. S'en suivit une danse magistrale. Il apparaissait puis disparaissait encore et encore. Il allait d'un côté puis en un instant il était à l'opposer. Il s'occupait des hommes un à un faisant en sorte de les voir tomber avant de s'attaquer à un autre. Seulement vint le moment où le combat se fait plus rude.

Alors que le trois quarts des soldats présents au port étaient au sol une autre flopée arriva de la ville. De plus la tensions que subissaient ses muscles devenaient insoutenable pour Vladimir. Il maintint son bras droit montrant par mégarde sa faiblesse ce qui fit sourire Hao qui commença à ricaner et à jubiler au milieu de ses hommes. Il cria au désespoir du pauvre jeune homme qui allait mourir. IL le pointa alors du doigt en ordonnant à ses hommes de l'abattre. Le jeune homme profita de la masse pour en prendre avantage. Il appliqua la méthode qu'il avait trouvé pour mettre en déroute son grand-père. IL se déplaça à très grande vitesse, mais sur des longueurs plus petites. Laissant ainsi derrière lui les restes de son image. Il enchaîna les coups frappant parfois dans les côtés esquintant des fois des jambes allant même jusqu'à taillader certains points sensible. En moins de cinq minutes le tiers des hommes se trouvaient sur le sol baignant dans leur propre sang. Un soldat prit de panique cria alors au fantôme et courut vers le navire des Marines. Il ne fallut pas longtemps aux autres pour faire de même. Il ne fallait pas sous-estimer le pouvoir de la peur. Vladimir était seul, mais son incroyable vitesse avait effrayé bien des Marines qui se sont alors laissés emporter par leur croyance. Notre ami s'avança en titubant vers Hao qui avait quitté son hystérie pour afficher sa crainte. Il tomba à genou et pria son ennemi de le laisser vivre. Ce que par bonté il fit. Le lieutenant remonta sur son navire et quitta le port. Vladimir quant à lui tomba dans un léger coma peu de temps après.








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Jeu 12 Jan - 23:25
BIOGRAPHIE.




PART. IV



Vladimir se réveilla un jour plus tard. Lorsqu'il ouvrit les yeux il put voir le ciel bleu lui tendre les bras. Il tourna légèrement la tête vers la gauche et vit quelques hommes et femmes de l'île des soupires ensuite il continua son petit tour et regarda vers la droite où il rencontra les yeux de Sho. Ces derniers étaient rouges et quelques larmes coulaient encore sur son visage. IL tenait la tête du fantôme qui tenta alors de se relever, mais il fut immédiatement arrêté par le charpentier qui lui demanda de rester tranquille.

    ▬ Sho : " Nous avons quitté l'île. Après que tu aies réussi à faire fuir les hommes du gouvernement nous avons pris l'un des bateaux et on a quitté le port. Les maisons étaient encore la proie des flammes et nous ne savions pas quand est-ce qu'ils reviendraient. Vu que tu étais dans un sale état on a préféré jouer la sureté. Tu nous as sauvé, merci. "

    ▬ Vladimir : " Mais je n'ai pas pu sauver ta mère. Désolé, vers où voguons-nous ? Eh le vieux ? Qu'est-ce qui s'est passé ? "

    ▬ Sho : " Il était déjà mort lorsque nous sommes arrivés au port. Quant à notre destination, je ne sais pas vraiment où on va, mais j'espère que l'on ira loin de ces enfoirés. Ils paieront tôt ou tard. On les dénoncera au gouvernement. La Marine n'a pas droit de faire ça ! "

    ▬ Vladimir : " Si j'ai appris quelque chose c'est que ça ne sert à rien de se fier au gouvernement. Ils m'ont déçu plus d'une fois. Tu pourras dénoncer ce que tu veux, ils nieront tout en bloc. Ils ont tout manigancé. D'après les rapports les habitants auraient protégé des pirates et ils ont été punis pour trahison. L'île est à présent à nouveau sous leurs contrôles. Quant à nous, ils n'ont même pas besoin de nous faire taire. Ils savent pertinemment qu'on ne nous croira pas. On a pas de preuve, on a rien. "


Le charpentier baissa alors la tête laissant transparaître sur son visage son sentiment de dégoût et de frustration. Le blessé quant à lui ferma à son tour son oeil et se laissa baigner par le sommeil. Il dormit pendant près d'une demi-journée avant de se réveiller à nouveau. Le ciel s'était laissé prendre par la nuit. La lune resplendissait encore plus que le soleil de l'après-midi. Les étoiles scintillaient et les nuages se dissipaient comme pour ne pas embrumer ce magnifique paysage. Vladimir resta un moment couché à observer le ciel et se questionna. Qu'allait-il faire maintenant ? Retournerait-il à Drum ? Voyagerait-il à travers les différentes mers sans pour autant retourner à GrandLine. Que ferait-il de cette force dont il avait hérité ? Il ne pouvait pas laisser tout ce potentiel latent. Il pensa alors à la technique dont il avait usé contre les Marines. Très efficaces en effet, mais surtout extrêmement dangereuse. Cela l'avait handicapé dès le début du combat. Pourtant, la puissance de cette attaque était dévastatrice. Il devait s'entraîner pour en maîtriser la force, mais il devait surtout commencer par repousser les limites de son corps. Il devait amener ces dernières à leur retranchement afin de pouvoir juger de son niveau et de ne pas venir à se tuer. Seulement que pouvait-il faire de sa vie à présent. IL n'avait plus aucun but rien qui lui dicte sa route, rien qui ne puisse lui donner quelque chose à atteindre. C'est alors que lui vint à l'esprit les paroles de son grand-père. Le véritable coupable est ton oncle, Kazuki ! Cet homme savait quelque chose sur la mort de sa mère et puisqu'il avait maintenant le temps d'accomplir ces recherches, pourquoi s'en priver.

Le lendemain matin les habitants arrivèrent sur une île. Sur le quai ce celle-ci on pouvait entendre des au revoir ou encore des adieux. Ne sachant que faire certains décidèrent de rester là et de trouver un travail. D'autres préférant ne pas errer comme une âme en peine prirent d'autres bateaux pour rejoindre de la famille disséminé un peu partout dans les îles qui recouvraient les mers. Alors que le charpentier opta pour la première solution il se retourna vers Vladimir pour lui demander ce qu'il comptait faire. Ce dernier lui répondit froidement qu'il quitterait le port dès ce soir. Il s'engouffra alors dans la ville suivit de très près par Sh qui ne le lâcha pas d'une semelle. Vladimir entra alors dans une taverne. Il commanda à boire et à manger puis pour passer le temps observa ce qui l'entourait. Comme il pouvait s'y attendre il n'y avait que des ivrognes et des visiteurs, c'est cela aussi de choisir la taverne la moins cher de la ville. Il regardait les gens puis il tomba sur l'un des murs où était placardé une série d'avis de recherche. On pouvait voir de dangereux personnages dont les primes étaient exorbitantes, mais un seul attira son attention. Il se leva inquiétant Sho. Ensuite il s'approcha lentement vers le mur d'où il décrocha la précieuse affiche. Dessus il y avait inscrit " Kazuki recherché mort ou vif ". Vladimir s'approcha du bar et demanda à l'homme derrière le comptoir s'il pouvait emporter cette affiche. Le barman leva les épaules et lui dit que s'il en voulait plus il n'avait qu'à aller voir le quartier général de la Marine.

Les deux hommes mangèrent à leur aise. Ils n'étaient pas pressés et cela se sentait. Ils sortirent alors de la taverne après avoir payé une somme dérisoire, il fallait dire que la qualité était à la hauteur du prix. Vladimir s'arrêta sur le pas de la porte et se retourna vers Sho. Celui-ci comprit très vite ce qui était en train de se passer. Son ami allait s'en aller et le jeune charpentier allait quant à lui devoir avancer seul. Bien sûr il ne le serait pas totalement vu que beaucoup de survivants de l'île avaient décidé de rester ici. Alors, Sho tendit sa main, ce dernier la prit puis sans un mot tourna le dos et partit aussitôt. Ce moment avait été difficile pour les deux hommes. Ils avaient créé des liens solides à travers les années et cela ne s'oubliait pas ainsi, mais chacun devait continuer sur son propre chemin et celui de Vladimir était teinté de sang. Il se rendit alors au QG de la Marine où il demanda les précieux avis de recherche. L'homme à l'accueil le regarda bizarrement et continua en faisant une remarque déplacée. Il sortit les primes et les tendit au visiteur. Celui-ci venait donc d'entamer sa carrière de chasseur de prime.

Vladimir avait débuté dans ce métier pour l'avis de recherche qui était affiché dans ce bar. IL n'était pas sûr que ce Kazuki était bien son oncle, mais il le ressentait. De plus exécuter ce travail lui permettait aussi d'avoir un peu d'argent. Bien sûr les missions étaient parfois durs et le salaire bas, mais au moins il pouvait dormir, manger et voyager. Il traversa plusieurs îles, mais ne trouva pas encore son oncle. Il espérait le voir pour éclaircir la situation voir pour le tuer. Au fil de ses voyages le chasseur de prime s'était mis en tête qu'il était coupable et que par conséquent l'interroger n'avait aucun sens. Que le mieux s'était de l'abattre directement sans attendre. Seulement ce moment ne venait toujours pas. Les années passèrent et Vladimir se fit un nom dans son métier. Il n'était pas le meilleur, mais on commençait à parler de lui. De toutes les proies qu'il avait ramenées aucune n'était morte. Il a toujours su les prendre en vie. Ils étaient certes blessés, mais pas de quoi les tuer. Ce qui ne fit qu'accentuer les rumeurs. S'il était capable de les prendre en un seul morceau qui sait ce dont il était vraiment capable. Il lui est arrivé de se voir défier par tel ou tel personne qui avait le désir de mesurer ses talents de bretteurs et ils furent surpris par sa manière très personnelle de se battre. Enfin le temps passait lorsqu'il rencontra finalement celui qu'il voulait vaincre.

Vladimir avait 26 ans cette année-là, c'est dire à quel point devait être vieux son oncle bien qu'Natasha était jeune lorsqu'elle avait eu son fils. Kazuki devait avoisiner les 41 ans. Sachant qu'il était le plus jeune de la famille et que la mère de notre ami avait 20 ans lorsqu'elle accoucha et que son frère avait à peu près 5 ans de moins qu'elle. Leur rencontre se déroula sur une petite île non marqué sur les cartes. Le chasseur de prime voyageait sur un bateau lorsque par miracle il vit un homme sur la parcelle de Terre. Il avait cru reconnaître Kazuki et il s'empressa donc de larguer les amarres. Il ne prévint même pas les marins il sauta juste à la mer. Il rejoignit alors l'île à la nage. Elle n'était pas très loin et Vladimir était bon nageur, il n'eut donc aucune difficulté de ce côté-là. Une fois sur l'île il contourna l'amas rocheux qui l'empêchait de passer pour arriver en face d'un homme. IL avait de longs cheveux noirs qui lui descendaient jusqu'aux cuisses. Il portait des bottes brunes qui recouvraient son pantalon d'un blanc immaculé. Au-dessus on pouvait voir une veste en tissu très fin de couleur bleu et encore en dessous il portait une semi veste d'un bleu plus foncé décoré d'argent. Il n'avait pas d'autre vêtement si ce n'est une ceinture elle aussi en tissu recouvert par une fine ceinture de cuire qui maintenait un fourreau dans lequel siégeait un katana.

L'homme se retourna vers son adversaire et changea alors d'expression. Son faciès témoignait de son exaspération face à ses innombrables combats. Il regarda alors Vladimir et lui demanda si cela était nécessaire. Ce dernier marqua un temps avant de répondre et finit par lui faire un signe de tête qui malheureusement fit débuter le combat. L'homme en bleu qui était donc bel et bien Kazuki disparut d'un coup. En moins d'une seconde notre chasseur de prime eut la confirmation qu'il attendait depuis longtemps. Ainsi devant lui se trouvait son oncle. Dans un geste empreint de dextérité et de puissance, il plaça sa cimeterre sur le côté arrêtant le coup de son adversaire. Ce dernier avait pris position, un genou à terre son katana en avant. Son visage traduisit alors son étonnement. Il vit Vladimir faire non de la tête comme pour lui dire que ce genre de ruse ne fonctionnerait pas avec lui. Kazuki recula et observa un moment son ennemi. Il devait probablement se demander comment avait-il fait pour prévoir son coup. Se persuadant que ce n'était qu'un coup de chance il réitéra son attaque, mais il fut stoppé en plein milieu. Il avait fait la moitié du trajet qu'en un instant Vladimir apparut devant lui et le projeta plus loin. Il n'avait pas rêvé, le chasseur qui se tenait devant lui venait d'user de la même technique que lui. Les choses devenaient de plus en plus confuse.

    ▬ Kazuki : " Qui es-tu ? Peu de personnes peuvent se mouvoir à une telle vitesse et encore moins qui sont capables de prévoir mes coups. De tous les adversaires que j'ai combattus, il n'y en a qu'un qui rivalisait avec ma vitesse et c'était mon mentor et père. Aurait-il enseigner à une autre personne son savoir ? "

    ▬ Vladimir : " Qu'en dites-vous ? Est-ce qu'un simple entraînement permettrait à un homme d'atteindre la vitesse que vous avez aujourd'hui. Il est stupide de poser une question dont vous connaissez déjà la réponse. Oui, Chinatsu m'a enseigné tout ce qu'il savait et paix à son âme. Quant aux raisons qui l'ont poussé à le faire je serais tenté de dire les liens du sang ou peut-être s'attendait-il à ce que j'accomplisse ce qu'il n'avait pu faire il y a de cela tant d'année, mon oncle. "

    ▬ Kazuki : " ... Je vois, tu es venu réclamer vengeance mon cher neveu. Il y a bien des années que je t'attends, mais avant de foncer tête baisser ne voudrais-tu pas savoir les véritables raisons qui ont conduit ma tendre soeur à quitter ce monde trop jeune ? "

    ▬ Vladimir : " Vos beaux discours ne m'intéresse guère. Je ne sais pas pourquoi je ne suis pas déçu de voir l'étonnement sur votre visage, peut-être parce que la pâleur de votre peau me dit que même si je ne vous avais pas trouvé vous seriez mort tôt ou tard. Qu'il en soit ainsi je serais la faux qui prendra votre tête. "


Sans attendre une quelconque réponse le chasseur de prime se lança sur son adversaire. Usant de sa vitesse pour dissimuler ses intentions il s'approcha aussi silencieusement qu'un assassin pour prendre son oncle par surprise, mais ce à quoi il ne s'attendit pas ce fut que Kazuki prévu son offensive aussi facilement que Vladimir l'avait fait lui-même précédemment. IL était fort, même plus fort que son grand-père et il sut dès cet instant que le combat serait rude. Alors que son adversaire venait d'arrêter son attaque le chasseur recula à quelques mètres pour ne pas se faire surprendre, mais il arriva alors un phénomène inexplicable. Son oncle souleva sa lame et frappa deux fois dans l'air. Stupide certains se diront hors, à chaque frappe Vladimir se vit tailladé. Kazuki se tenait à 5 mètres de son ennemi pourtant il réussit à l'atteindre sans même s'en approcher. Il était évident que cet homme maîtrisé des techniques que son neveu ne connaissait pas. Le chasseur de prime mit un genou à terre et observa son sang coulé. Les blessures étaient profondes allaient l'handicaper pour le reste de son affrontement. Il releva ensuite la tête d'un air étonné.

    ▬ Vladimir : " Comment ? Ce n'est pas possible. Vous avez, non c'est totalement absurde. "

    ▬ Kazuki : " Ton esprit refuse de le croire, mais ton coeur a déjà compris mon cher neveu. J'applique la deuxième forme à un tout autre niveau que toi. En frappant à un rythme extrêmement rapide et en accentuant la force de mon coup j'arrive d'une certaine manière à forcer l'air à bouger et par ma vitesse je l'aiguise afin de frapper mon adversaire comme si j'étais juste devant lui. Que pensais-tu que je n'avais rien fait pendant toutes ces années [s'approche de Vladimir] Je sais ce que disait mon père au sujet de la force, mais en faisant quelque sacrifice j'ai retrouvé la possibilité d'user de mes muscles. Tu es doué c'est certain, mais tu n'as pas encore le niveau nécessaire pour me vaincre. Reviens dans 10 ans. "

    ▬ Vladimir : " Des sacrifices énormes ! Je me demandais pourquoi est-ce que vous vous battiez avec un sabre en bois, mais la raison est claire. Il est plus léger. Votre bras ne supporte plus de devoir porter une lame en fer. Vous vous êtes fragilisé pour pouvoir frapper plus fort. Quels avantages pouvez-vous tirer de muscles atrophiés ? "

    ▬ Kazuki : " Bien sûr en voyant les choses ainsi on ne peut pas se rendre compte des avantages. Seulement regarde-toi, tu es un genou à terre et tu ne peux même pas répliquer. Pourtant, je me bats avec du bois, mais l'essence même d'un bretteur ce n'est pas d'avoir une arme, mais c'est de savoir s'en passer. Je n'ai pas besoin de fer, un bout de bois, un caillou, une cuillère, toutes ces choses deviennent des armes extrêmement dangereuses entre mes mains. Je n'ai pas besoin d'une arme, j'ai mon corps et à lui seul il suffit à vaincre. Retiens ceci, la force du maître d'arme réside en l'absence de son arme. Car s'étant fondu avec elle, il n'a pas besoin de l'avoir dans les mains pour l'utiliser. Une épée n'est qu'un objet. Je n'en ai pas besoin. "


Alors que son oncle s'apprêtait à lui donner le coup de grâce, Vladimir repris l'offensive. Aussi rapide que l'éclair il s'avança vers son adversaire laissant pendant une fraction de seconde, son image et disparaissant aux yeux des hommes il traça une ligne rouge sur le torse de son ennemi puis d'un mouvement du pied se déplaça sur le côté. Il s'avança un peu pour terminer dans le dos de Kazuki. Ce dernier se retourna immédiatement ne sentant pas encore la douleur de sa blessure. Il vit alors son neveu se jeter sur lui et en moins d'une seconde disparaitre pour réapparaître dans son dos une nouvelle fois, laissant derrière lui un bruit strident. Il venait d'exécuter l'une de ses techniques. Cela consistait à attaquer un ennemi de 5 côtés différents presque simultanément à un dixième de seconde près. Cette attaque laissait derrière elle un bruit aigu qui la distinguait des autres techniques. Alors que Vladimir venait d'enchaîner magistralement son oncle, ce dernier se mit à rire. Il se retourna, le félicita et lui dit au revoir. C'est alors qu'une marre de sang jaillit du torse du chasseur de prime. Kazuki s'était calqué sur le timing de son neveu et l'avait tailladé à plusieurs reprises. Il avait été le plus fort !

Le chasseur se réveilla en plein milieu de la nuit. A côté de lui brûlait quelques branches et des morceaux de bois. Un peu en retrait se trouvait Kazuki. Il buvait dans une tasse en fer, probablement un objet qu'il transportait tout le temps avec lui. Il était assis et regardait Vladimir, lorsqu'il se rendit compte qu'il venait de se réveiller il lui sourit et l'invita à s'asseoir. Ce dernier hésita un moment puis s'exécuta. Cela n'aurait de toute façon servit à rien d'opposer une quelconque résistance, il savait qu'il n'était pas à la hauteur et puis il n'allait pas raller alors qu'on venait juste de lui proposer de s'asseoir. Alors, il se releva avec difficulté et se plaça en face de son oncle.

    ▬ Kazuki : " J'ai soigné tes blessures. Tu es l'un des derniers membres de ma famille je ne vais pas te laisser crever ici. Mon père est mort n'est-ce pas ? Oui je sais, il est inutile de poser des questions dont on connait la réponse ... Je n'ai pas tué ta mère si c'est ce que tu crois. Je chérissais Natasha, elle était ma soeur et la seule qui daignait encore me parler. J'avais coupé les ponts avec Chinatsu. En fait je m'étais engagé sur une voie qui lui déplaisait et il tenta de m'en empêcher. Si seulement il avait réussi. J'étais jeune et stupide à l'époque. J'ai tué beaucoup de personnes. J'espère que tu n'as pas fait la même erreur que moi ".

    ▬ Vladimir : " Il m'est arrivé de tuer, mais pas intentionnellement. Je n'ai jamais souhaité la mort de personnes. C'est pourquoi je ramène mes proies en vie. Je comptais faire une exception pour vous. Si vous n'êtes pas celui qui a tué ma mère qui est-ce ? "

    ▬ Kazuki : " C'était une mise en scène. Un petit groupe de résistant qui ont voulu me faire croire que c'était le Gouvernement mondial qui avait fait cela. Ils voulaient me monter contre eux pour que je travaille avec eux. Ce sont des méthodes de lâches, mais je n'y ai vu que du feu pendant un moment. Avant ça je faisais des petits boulots pour la Marine on me payait bien puis à cause de cet incident avec ta mère je me suis mis à prendre la vie des hommes du gouvernement. C'est ainsi que j'ai eu une prime. C'est gênant on te cherche sans cesse pour te tuer. J'en ai marre de courir ici et là. "

    ▬ Vladimir : " Qui était-ce ? Qui a commandité la mort de ma mère ? "

    ▬ Kazuki : " Ils se font appeler les révolutionnaires maintenant. Ils sont présents un peu partout. Ils travaillent pour je ne sais qui et veulent renverser le pouvoir en place. Des cinglés je te le dis. "

    ▬ Vladimir : " Où peut-on les trouver ? "


Le lendemain matin, les deux hommes se séparèrent. Vladimir se rendit sur une île que lui avait indiqué son oncle où il était sensé trouvé ces fameux révolutionnaires. Cette parcelle de terre était bien plus grand que l'île des soupires. Elle devait faire le triple de la surface de l'île où Vladimir avait vécu. Il ne mit pas longtemps pour trouver ses proies puisque Kazuki lui avait indiqué l'endroit exacte où il devait se rendre. C'était une immense bâtisse. Elle était organisée comme suit. Le lieu de vie en lui-même était entouré de hautes murailles en pierre. Celles-ci étaient assez grandes pour que personne ne puisse passer au-dessus. Le seul accès était par devant. Une grande porte en fer qui ne pouvait être ouverte que de l'intérieur. Une fois dans la demeure on arrivait d'abord dans le hall d'entrer où il y avait de quoi mettre les objets encombrants. Pour pouvoir continuer il fallait passer une seconde porte tout aussi solide que la première. On arrivait alors dans la court. Un lieu recouvert de dalles qui s'étendaient sur 10 mètres. Une fois passé cette court on pouvait enfin entrer dans les pièces vivables. Vladimir réussit à rentrer dans la maison grâce à une longue période de patience. Ne pouvant ouvrir la porte de l'extérieur il attendit que quelqu'un le fasse pour lui. Lorsque qu'un homme s'engouffra dans le hall, Vladimir passa in extrémis à l'intérieur grâce à sa vitesse. Il prit l'avantage des recoins sombres pour se cacher, mais lorsqu'il arriva dans la court il comprit qu'il n'y avait plus moyen de se cacher. Il se fit repérer et dut donc sortir son arme.

Il était entouré d'une demi douzaine de personnes, rien de bien énorme, mais l'un d'eux semblait bien plus fort que les autres. Il ria de bon coeur et ordonna aux autres de reculer. Il était apparemment désireux de mesurer la force de l'intrus. Il s'avança alors vers Vladimir le visage en joie. Il était imposant, il devait mesurer près des deux mètres. Il possédait la carrure d'un boeuf et les bras d'un berserker. Il avait des cheveux courts, des sourcils épais et des cicatrices qui couvraient son visage. Pourtant, son visage paraissait sympathique et rien mis à part l'énorme hache portait à croire qu'il était un tant soi peu méchant. Il prit le manche de son arme et la souleva d'une main. Ce geste parfaitement orchestré stupéfia Vladimir qui n'avait jamais vu personne soulevée une telle masse. Il plaça son autre main plus près de la lame et invita son adversaire à lancer l'offensive. Puisqu'il le voulait le chasseur de prime n'allait pas s'en priver. Vladimir s'approcha tranquillement de son ennemi et lorsqu'il arriva juste devant lui il disparut pour apparaître un peu au-dessus de la tête du géant suivit d'une trainée de sang qui venait du torse du combattant. Sans rien voir et sans rien sentir il venait de subir une puissante attaque. Lorsqu'il vit cela il comprit qu'il n'avait pas à faire à un bleu.

Tout de suite il enchaîna. Il prit le pied de Vladimir encore en l'air et le projeta vers le sol. Ensuite dans un mouvement circulaire il fit s'abattre le tranchant de sa hache au sol, mais celle-ci n'embrocha personne vu que le chasseur s'était repris à temps et courrait sur le manche de l'arme. Arriver à la hauteur du visage il enchaîna les coup-de-pied puis il fit un poirier en se maintenant à l'aide de sa main gauche sur le crâne de son adversaire. Une fois au sol une multitude de petites entailles s'ouvrirent sur tout le corps du géant qui semblait s'amuser. Il continuait de rire de bon coeur et se retourna en emportant avec lui Vladimir qui fut envoyé vers l'un des murs. IL se rattrapa juste avant de se fracasser contre la pierre, mais son adversaire avait suivit le mouvement et lui avait donné un puissant coup d'épaule en le poussant vers l'enceinte à la façon d'un bélier. Vladimir s'encastra dans le mur et lorsqu'il vit la lame de la hache arrivée sur lui il s'abaissa esquivant de peu l'offensive. Il se dirigea alors droit vers les genoux de son ennemi et frappa deux fois à chaque rotule déséquilibrant le géant qui s'agenouilla. A côté de lui se tenait le chasseur de prime qui avait soulevé son arme près à en finir, mais son adversaire lança une dernière attaque tirant son arme vers Vladimir. Seulement la hache traversa l'image du fantôme qui s'était déjà placé de face et en termina avec un " jugement cross ", une technique consistant à effectuer 5 fois à toute vitesse une croix au même endroit afin de faire l'entaille de plus en plus profonde. Lorsque le bonhomme tomba le torse en sang son ennemi était dans son dos les yeux provocateur poussant les autres à l'attaquer, mais à la place il vit trop tard la même hache se diriger vers lui. La force était trop grande et il n'eut pas le temps d'esquiver. Il plaça alors sa cimeterre devant lui et fut projeter avec férocité vers l'entrée du salon. Vladimir se fracassa contre la porte en métal et tomba dans un bref coma.

IL ouvrit les yeux quelques minutes plus tard dans une chambre. En face de lui se trouvait le géant qui continuait de sourire. Une femme lui bandait le torse alors qu'il demandait à l'un de ses hommes qu'on lui apporte de quoi boire avec son invité. Vladimir se releva immédiatement et lui dit qu'il ne voulait rien de la part de meurtrier. La visage du gaillard changea du tout au tout. IL l'observa longuement puis lui demanda de se rasseoir, que les explications viendraient après. Comme attiré par le charisme de ce bonhomme il lui obéit.


    ▬ Greil : " Je m'appelle Greil et je suis un révolutionnaire. Ce que tu viens de me dire ne me plait guère. S'il est vrai que nos actes ne sont pas soutenus par tous, nous n'avons jamais tué pour quelque cause que ce soit. Qui a bien pu te dire des choses aussi stupides. "

    ▬ Vladimir : " Votre groupe a commandité la mort de ma mère pour pouvoir vous servir de mon oncle Kazuki "


Le visage de Greil s'illumina. On pouvait voir de la rage monter en lui, mais il se contenu et regarda froidement son invité pour continuer en ces termes.

    ▬ Greil : " Tu es le neveu de ce marchand de mort. Ne redis plus jamais ce nom devant moi. Cet homme a tué toute une population pour son plaisir personnel. Alors, quoi qu'il t'ait dit prend le pour un mensonge. Si j'ai bien compris tu nous reproches la mort de ta mère, donc la soeur de ce démon. Crois le ou non nous n'avons rien à voir avec cela. Dis-moi petit ta mère s'appelait Natasha ? "

    ▬ Vladimir : " Comment est-ce que vous pouvez savoir cela ? "

    ▬ Greil : " Ha, une sordide affaire. A l'époque je travaillais dans un petit groupe de rebelles qui en avaient assez de voir le gouvernement abusé de leur pouvoir. Cela n'a rien à voir avec les révolutionnaires. On était des hommes et des femmes qui ne voulaient pas subir les excès de nos dirigeants. Natasha travaillait pour ce groupe. Elle ne faisait que nous renseigner. Elle n'habitait pas loin du quartier générale et je dois avouer que les informations qu'elle nous donnait nous permettait d'agir facilement. Nous coulions un navire lorsqu'on pouvait sinon on volait des marchandises pour les redistribuer à ceux dans le besoin. C'était pas grand-chose, mais au moins on faisait avancer un peu les choses. Puis elle ne nous donna plus aucun signe. J'ai enquêté de mon côté et j'ai appris qu'elle avait repris contacte avec Kazuki, son frère. Elle voulait le dénoncer à la Marine. Ton oncle à cette époque-là avait déjà une prime assez conséquente et il avait tué bon nombre de personne. Il faisait partie d'un groupe de pirate quoi qu'à ce moment-là il avait déjà pris la vie du capitaine. Lorsqu'il a appris cela, il fait bouger les pirates et ... tu connais la suite. Je ne te demande pas de me croire, mais alors crois ces cicatrices sur mon visage, ils sont le témoignage de mon affrontement avec lui. J'ai tenté de venger ta mère, mais je n'étais pas de taille. "

    ▬ Vladimir : " Je ... mm, il m'aurait menti ? Je suis un véritable idiot. On ne peut faire confiance à personne. Je le sentais, mais j'ai préféré le croire parce que je ne voulais pas l'affronter. "


Il ne savait pas comment l'expliquer, mais il savait que Greil lui disait la vérité. Il le sentait, au plus profond de lui une voie lui disait tu as été stupide. Son oncle était le mal incarné, mais il n'était pas encore capable de le vaincre. Il fallait qu'il s'entraîne pour qu'un jour lorsqu'il le reverrait, il puisse enfin venger sa mère. Le gaillard continua en expliquant que Kazuki n'appréciait guère les révolutionnaires. Ils empêchaient tout dialogue avec les Marines et donc aucun contrat pour lui, il avait donc envoyé Vladimir comme un chien pour se débarrasser d'eux. Après toutes ces explications le fantôme remercia Greil et tourna les talons pour quitter les talons lorsque le géant l'interpella. Il ria à nouveau et prit l'épaule de son invité, il marqua ensuite un temps d'arrêt, mais il finit par se jeter à l'eau. IL le regarda droit dans les yeux et lui demanda de rejoindre les révolutionnaires. IL n'avait peut-être pas de grief contre le gouvernement, mais en suivant les révolutionnaires il verrait à quel point la Marine et les dirigeants sont un danger. Vladimir dormit là, mais il ne sut fermé l'oeil de la nuit. Il pensa à tout ce qui lui était arrivé. Il se rendit compte alors que Greil avait raison. Le gouvernement a inculpé son père, a laissé Wapol dirigé son pays comme bon lui semble, a tué son grand-père et détruit la vie de Sho. Où est la Justice qu'il prône, où est la protection qu'ils sont censés donner. Le lendemain, le fantôme hésita encore un peu, mais après avoir longuement discuté avec Greil, il se décida et accepta de rejoindre les rangs des révolutionnaires. C'était un moyen pour lui de progresser, amis aussi de réparer les injustices. C'était le moyen de ne pas fermer les yeux devant les tragédies. Six ans ont passé maintenant. Vladimir est devenu un membre respecté des révolutionnaires, mais il n'en est pas forcément connu de tous. Seulement beaucoup d'opération furent un franc succès grâce à son incroyable vitesse.

Au sein des révolutionnaires Vladimir est un personnage aussi mystérieux qu'utile. En effet ses capacités surhumaines font de lui la personne la plus aptes à effectuer des missions exigeant une très grande discrétion voir pour des assassinats en douceur, bien que ce dernier lui déplaise fortement. Seulement sa vitesse n'est pas la seule chose qui se dit. Une rumeur parcoure les oreilles sur l'identité du jeune homme. En effet, son prénom et son nom est un mystère pour tout le monde et seul Greil sait qu'il est le neveu de l'effroyable Kazuki. Malgré le fait que le géant sache aussi qu'il est le fils d'Natasha il ignore totalement quel est le véritable nom de Vladimir. Ainsi un petit jeu s'est installé, on raconte qu'un énorme pactole serait la récompense pour la découverte de son identité. Tel est l'histoire qui se dit :

Alors que Vladimir venait à peine de rencontrer Greil, ce dernier intrigué par le personnage vint à sa rencontre dans sa chambre. Ils discutèrent et rirent de bon coeur contant leurs aventures respectives lorsque tout à coup Greil posa avec ardeur une petite liasse de berry sur la table. Vladimir intrigué regarda de son seul oeil le gaillard et lui demanda à quoi rimait ceci ! Le géant sourit comme jamais et lui expliqua qu'il était près à parier qu'il connaissait son nom. Vladimir fut choqué et ne comprit pas à quoi cela pouvait bien servir à Greil de connaitre son nom, mais ce dernier lui affirma que lorsque son récent partenaire se présenta sous un pseudonyme cela attisa sa curiosité. Depuis il ne cessait de se demander pourquoi est-ce qu'il se cachait ainsi. Il lança donc ce pari un peu stupide. Si Greil découvrait son véritable nom et prénom, Vladimir se devrait de lui révéler pourquoi il les cachait. Le révolutionnaire borgne plaça sa main sur son menton puis se pinça les lèvres. Après deux bonnes minutes il regarda à nouveau Greil et lui répondit favorablement. Vladimir sortit une liasse de billet plus ou moins similaire à celle de son interlocuteur et l'écouta. Le gaillard commença alors à transpirer puis se lança à l'eau. Plusieurs personnes présentes dans la maison étaient semble-t-il à la porte et écoutait le souffle court la discussion. Greil prit une grande respiration et prononça ceci " Alexander Bailey ". Un grand silence suivit ces deux noms quand soudain on entendit Vladimir éclaté de rire. D'après Greil il s'était effondré sur son lit le visage rouge comme une tomate ne pouvant s'arrêter de rire encore et encore. Après une minute il se releva et prit les berry facilement gagné et lui annonça qu'il attendait avec impatience sa prochaine offre.

Cette histoire parcourra les différentes îles en dehors de GrandLine. On raconte alors qu'il garde précieusement cet argent, mais depuis le premier pari de Greil, plusieurs autres révolutionnaires ont tenté à leur tour de trouver son nom, mais jusque là personne n'a réussi. Vladimir n'utilise jamais cet argent et il le remet en jeu à chaque pari. On prétend que la somme serait colossale. On possède aussi plusieurs indices. On sait que son prénom commence par un A et qu'il comporte 5 lettres en comptant ce fameux A. Pour son nom de famille on sait qu'il ne porte pas celui de sa mère, mais celui de son père et qu'il serait d'origine anglophone. C'est à partir de ça que beaucoup de personnes tentent leur chance. Vladimir accepterait les pari de minimum 5 berry et, comme dit plus haut, il mettrait l'intégralité de la somme qu'il a amassée depuis le début en jeu à chaque fois ! Tenterez-vous votre chance vous aussi ? Parce que bien sûr Vladimir K. Nevski n'est pas sa vrai dénomination.








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Ven 13 Jan - 22:50
Bien bien bien... Alors pour commencer, je trouve ton histoire superbe, outre la longueur et si on omet un ou deux passages un peut inutiles, je l'ai lu avec envie du début à la fin. Je me suis permis de relever les choses qui clochaient pour ma part vu qu'elles ne sont pas si nombreuses pour un texte de cette taille.

Première chose : Dans plus de la moitié de tes phrases qui commencent par " il ", tu met les deux lettres en majuscules (pourquoi ? ^^) ce qui donne " IL " c'est bizarre.

Ensuite : Tu précède toujours le nom de Natasha de cette manière : " d'Natasha " ou encore " qu'Natasha " C'est peut être fait exprès mais logiquement ce serais : de Natasha et que Natasha Like a Star @ heaven

Pour finir il y a quelques fautes sûrement d’inattention et quelques répétitions ou je pense une erreur de mot dans : " et tourna les talons pour quitter les talons lorsque le géant l'interpella. " Et une autre que tu a faite à chaque fois : " On arrivait alors dans la court. " Il n'y a pas de " t ".
Il y a aussi " Contre tout attente " attente est féminin, contre toute attente What a Face

À part ça, la majorité japonaise est à 20ans et non 18 comme tu l'a laissé sous entendre. Ah oui, je ne vois pas vraiment où tu parle de tes deux haki dans ta présentation, c'est dommage :/

Pour moi je valide tes compétences et ta fiche, mais il me semble que tu devrais poster ta " supervitesse " dans la partie invention à " pouvoirs héréditaires ".
Et encore une fois : j'ai adoré. pig

Edit : Ah oui, il faudrait poster trois liens minimum avec des personnages du forum pour que je puisse finir de la valider.
Nagao Jin
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Ven 13 Jan - 23:14
Alors pour toutes les fautes que tu as cité, ce sont que des fautes d'inattention et de fatigue et de non relecture et pour ca je m'en excuse.

Pour les liens, il me manque juste une personne et ce sera bon.

Pour mon arme et la vitesse, c'était prévu, mais je pensais le faire après ma validation et pour mes compétences, j'en parle jamais dans mes histoires car je sais jamais si elles seront acceptées ou pas ( je parle en connaissance de cause car une fois j'ai dû réécrire toute mon histoire car je l'avais basé sur un fruit ^^ )

Je suis content que tu es apprécié mon histoire =)
Invité
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Ven 13 Jan - 23:23
En fait tu parle très souvent de ton aptitude (supervitesse) alors que jamais tu ne mentionne ton Haki, alors que ça va un peut de paire c'est pour ça x) Une fois tes liens postés je te validerais donc.
Nagao Jin
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Dim 15 Jan - 21:10
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Chinatsu → Il est le grand père de Vladimir et également son maître, malgré le fait qu'il soit tout le temps bourré à cause de ses jarres remplies d'alcool, il reste un très bon professeur et un très bon combatant.

Ichihara Komako a.k.a Ko → Ko est la fille de Sho, son meilleur ami et Charpentier, sur son lit de mort, Sho demanda à Vladimir de prendre soin de sa fille et de la protéger car elle possède les fruits des recherches de son père que beaucoup de monde veut s'approprier et il ne faut surtout pas qu'il tombe entre de mauvaises mains

Monkey D. Dragon → Il est tout simplement l'homme le plus important de la Révolution car il en est le Chef, il a confiance en Vladimir ainsi qu'en ses compétences et capacités, c'est pourquoi il l'a nommé en tant que Bras Droit de la Révolution.
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