Faust Hooligan ▬ Smoke Weed All Day ♪

FAUST HOOLIGAN

« Je suis la dernière feuille de l'arbre des Hooligan, on m'appelle Faust. »

UN MENTAL D'ACIER

Bordel, qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça hein !? Comment voulez-vous établir un foutu bilan psychologique avec cette foutue équipe de bras-cassés !? Et pourtant c'est pas bien compliqué merde, suffit de me décrire tel que je suis dans la vie de tous les jours ! Un caractère de merde ? Moi ? Mais j'espère que vous vous fichez bien de ma gueule !

Et puis d'abord je n'suis pas chiant, ni con d'ailleurs, je suis quelqu'un de très intelligent. Bordel mais pourquoi est-ce que tout le monde se marre quand je dis ça ? Vous avez tous décidément décidé de m'emmerder aujourd'hui c'est ça ?? D'toute manière c'est toujours pareil avec vous, on prend un verre, puis deux... huit, neuf, douze et voilà qu'tout l'monde se marre... Sauf moi. Ouais ouais on sait que j'tiens pas l'alcool, c'est pas ma faute merde, après tout c'est comme ça que j'suis foutu et on peut rien y faire, mis à part peut-être s'y habituer. Parait que quand j'suis sobre il n'y a pas une mouche qui remarque ma présence, que j'suis un type discret...

Merde j'crois que j'vais gerber. De toute manière j'suis un type solide les gars vous faites pas de bile, le jour où la bouteille aura ma peau, les moules auront des gants moi j'vous l'dis ! Picoler, c'est ma bonne résolution d'l'année, alors vous savez quoi, on va tout faire péter - eh ouais - vous allez pas m'la faire à moi, j'suis un rebelle.

Vous n'êtes que des esclaves de la société, des enfants du système, mais tout ceci n'est qu'illusion, je vous la ferais voir à tous, la lumière surtout ça, la vérité. Le Gouvernement vous manipule et nous manipulons le Gouvernement, nous sommes la Révolution, nous venons remodeler le monde à notre image, mais avant cela il nous faudra le détruire. Chef ! Encore un p'tit Rhum si'ou plait, j'ai la gorge sèche à force d'expliquer ma vision des choses à c'te bande de bras cassés. J'vais faire une petite clope tiens, elle est où ma pipette, j'ai pas eu ma dose c'matin alors va pas trop falloir m'faire chier, un conseil moi j'vous l'dis.

Oh puis merde j'suis raide, chef mon verre est toujours vide ! T'es partis chercher les glaçons en marchant sur les mains enfoiré ? Ahah ! J'ADORE cette fumée, quelques petites gouttes de ça sur le bout de la cigarette et j'me sens tout de suite plus tranquille.

Fumer, le voilà mon p'tit calmant personnel, ça réveille ! Eh la danseuse, viens voir par ici trente secondes, j'ai un truc à te dire... Quoi !? Allez dépêche toi avant que j'm'excite de trop, ça pourrait mal se finir, assis toi près de moi, fais voir ton oreille que j'te dise un secret. Tu vois l'colonel machin chose là bas, deux kilos de dynamite connecté à un détonateur sous sa semelle, s'il se lève de sa chaise et fait ne serait ce qu'un seul pas, boum. MWAHAHAHA !! Bordel qu'est ce qu'on marre ! Tu m'as cru hein ? Ça t'apprendra à te dandiner comme une traînée devant moi depuis tout à l'heure espèce de vieux radiateur encrassé, t'as vraiment cru qu'j'allais t'laisser foutre un pied dans mon pieu ? T'es à moi, tu m'appartiens comme toutes les autres, inutile de te la jouer impératrice de beauté avec moi, tu n'es qu'un bout de viande plus ou moins savoureux qu'un autre.

Du bétail, c'est ce que vous êtes, bande de larves, qu'est-ce que vous savez de la justice ? Vous êtes pris entre les serres du Gouvernement tandis que je passe entre les mailles du filet. Bande d'incapables !


Voilà ce que font l'abus d'alcool et d'opium au plus réservé des hommes, à la base Faust est un personnage distant, il ne se fait pas remarquer et reste le plus souvent tapis dans l'ombre comme un rat. Discret, il est de cette catégorie d'hommes invisibles auxquels personne ne fait réellement attention, si ces gens savaient à quel point ils se trompent. En creusant un petit peu, on se rend compte que derrière cette pseudo timidité se cache une intelligence sans pareil, un esprit stratégique et une logique sans faille. Maladroit comme personne, il ne peut pas traverser une pièce sans se ramasser quelque chose - ou quelqu'un - dans les pieds, ou encore se mouvoir sans rien casser autour de lui.

Disons que la substance ajoutée à chacune de ses cigarettes change son comportement du tout au tout. À commencer par cette timidité soi-disant incurable, elle s'estompe peu à peu à chaque bouffée de cette épaisse fumée, une substance que seul Faust saurait tenir, voilà ce que disent les rumeurs.

Il suffit d'une cigarette à laquelle il ajoutera trois gouttes de ce petit liquide qu'il garde toujours précieusement coffré au fond de ses poches et le rat se transforme en panthère. Il passe de la timidité à l'assurance en un rien de temps et se transforme en véritable machine sexuelle, il ne voit plus qu'une chose autour de lui, les femmes. À ce moment-là le Révolutionnaire reçoit une intense charge d'adrénaline qui a pour effet de le re-booster l'espace d'une vingtaine de minutes. Comment prolonger ce laps de temps ? C'est simple, il lui suffit de se rallumer une clope de plus et de continuer à fumer temps qu'il en ressentira le besoin, seulement voilà le problème, Faust est dépendant et quand il commence il ne sait plus s'arrêter. Sa confiance en lui est décuplée, il est surexcité et se transforme en véritable séducteur, misant tout sur la carte du mystère, il traque sa proie, l'épuise puis la cueille une fois arrivée à maturité.

C'est généralement à ce moment que notre héros abuse le plus de ces capacités, il profitera de ses compétences pour envoûter la gente féminine et obtenir tout ce dont il a envie. Véritable manipulateur, il se servira notamment de son regard pour perturber sa cible, avant de la désorienter totalement.

MA P'TITE VIE !

Île de Las Camp, West Blue. C'était un Lundi de Printemps, venant perturber le chant des oiseaux qui berçait le calme des lieux chaque matins depuis des lustres, les pleurs d'un tout nouvel arrivant se faisaient entendre. Elle avait donné la vie, Jayah soufflait enfin, son regard de jade plongé dans celui qu'elle appellerait désormais son fils, sourire aux lèvres, elle séchait avec précaution les larmes du nourrisson... Le berçant de sa douce voix, cet enfant était bel et bien voulu, attendu, et ces étoiles dans les yeux de la yeux de la jeune femme assuraient sans peine la fierté de notre héroïne à l'égard de sa progéniture. Elle avait tant rêvé de donner un fils à l'homme qui partageait sa vie depuis déjà huit années consécutives, mais où pouvait justement se trouver l'heureux élu à ce moment ? Cette question ne tarda pas à trouver sa réponse, le bois de la grande porte éclata en miettes au contacts de l'épaule du concerné.

« JAYAH !! JE SUIS VENU AUSSI VITE QUE J'AI PU, QU'EST-CE-QUI SE PASSE ICI BORDEL !!? OU ELLE EST ?? BORDEL DE MERDE, OU EST MA FEMME !!? »

C'est le bruit d'une assiette en porcelaine se brisant contre son visage qui vint l’interrompre, là sur la table, il apercevait son fils entre les mains expertes de sa bien aimée. Un large sourire vint peu à peu marquer l'expression de son visage tandis qu'il traversait la piece d'un pas hésitant. Jayah était accompagnée de ses deux soeurs, jamais elles ne s'étaient entendus avec notre homme, mais ce jour là il oublia toute rancoeur envers celles-ci. De nouveau près d'elle, il plongea son regard dans celui de sa femme, le sourire aux lèvres et se pencha en avant pour déposer un léger baisé sur ce front bouillant suite à l'effort.

« J'ai tant rêvé de ce moment, je t'aime Jayah, tu as porté mon enfant durant huit mois et dix-huit jours, tu es la mère de mon fils et pour rien au monde je ne voudrais changer ça, car oui je t'aime plus que tout au monde mon amour... »

Il glissa doucement sa main dans le dos de l'enfant, l’attrapant tout en douceur et le soulevant avec précaution, à cet instant même le nourrisson cessa ces hurlements et plongea son regard dans celui de son père. Le petit garçon ne savait pas du tout à qui il avait à faire, mais entre les mains de ce colosse il se sentait en sécurité et fini vite par reconnaître l'essence d'un pere en lui... Mais alors que le géant s'amusait à taquiner son rejeton dans sa main, une voix féminine vint l’interrompre dans ce pur moment de bonheur, la soeur aînée de sa femme.

« Excuse moi de te déranger maintenant, mais il va falloir que vous lui trouviez un nom tout les deux, comment comptes-tu l’appeler ? »« Il s'appellera Faust, c'est décidé. »

Au beau milieu de West Blue. Il est d'abord arrivé tout en douceur, le ciel s'obscurcissant petit à petit au dessus de leurs têtes, les premières larmes versées par ces gigantesque nuages noirs... Quand soudain, l'orage éclata dans une violence déconcertante ! En l'espace d'une fraction de secondes, le temps était passé de la plus petite averse à la plus effroyable des tempêtes. A peine avait-elle commencé que le navire menaçait déjà d'aller visiter les fonds marins, il fallait faire quelque chose avant que celui-ci ne se retrouve totalement engloutis sous les eaux. Sur le pont, les esclaves Pirates voyaient déjà l'eau leurs grimper jusqu'aux genoux, plutôt que de ramer pour tenter de se sortir de cette galère, certains choisirent la fuite, d'autres se donnèrent eux même la mort tandis que la poignée de brigands restant tentait tant bien que mal de sauver sa peau. Mais alors que la panique régnait à bord, un hurlement se fit entendre, une voix si forte que tous crurent entendre l'orage s'arrêter l'espace d'une seconde.

« FAAUUUUUUUUUUUUST !!! »

C'est alors que tout les esclaves et membres de l'équipage comprirent la situation, mais que faire sinon bouger ? Il n'y avait aucune solution à envisager, mis à part s'accrocher solidement et attendre que cette tempête de malheur ai décidé de se calmer.

« LE GAMIN A DISPARU ! RETROUVEZ-LE ! ET MAGNEZ-VOUS BORDEL DE MERDE !! »

Si seulement ils avaient su qu'à un kilomètre de là sur les eaux, une chaloupe voguait au rythme des vagues, secoué par la force du vent. A son bord se tenait un petit homme, recourbé sur lui même comme pour protéger quelque chose coûte que coûte. Dans ses bras, un enfant inconscient reposait tranquillement, surement s'était-il évanouis par peur ou peut-être s'était-il tout simplement assommé en tombant. A vrai dire la raison pour laquelle le jeune Faust était inconscient n'avait pas de bien grande importance puisqu'à compté d'aujourd'hui il serait porté disparu sur l'ensemble du globe.


La tempête ne tarda pas à s'arrêter, sur le pont du Navire un homme cognait le sol de son énorme poing, c'était le Capitaine de ce vaisseau et à chacune des larmes qu'il versa ce jour là... Il se jura de se venger de l'océan tout entier ainsi que de toute les personnes qui puisse encore y vivre, à commencer par ces misérables Pirates qu'il réduisait à l'esclavage depuis des années. Le Traqueurs se dirigea lentement vers la cale du bateau, descendant chacune des marches d'un pas lourd et indécis... Il ouvrit la porte tout à dégainant lentement la gigantesque épée dans son dos, ce jour là fut celui d'un massacre qui raisonna partout dans le monde. Aucun de ces pitoyables brigands ne fut retrouvé sur les lieux, une quantité de sang à faire tourner de l'oeil le plus impassible des hommes... Certains gouttèrent à la mort par le feu, d'autre n'eurent pas le temps de goutter quoique ce soit tandis que leurs visages décapités roulaient au rythme des vagues sur le sol.

Le chasseur de prime avait littéralement pété les plombs, il était devenu complètement fou quand il comprit que son fils avait disparu dans l'ouragan et les élimina tous... Sauf un. Le corps mutilé par les multiples coups de lames, par le feu et les coups, un homme se tenait encore éveillé pour conter les actes de l'impitoyable Klayton Hooligan. Jamais il n'avait vu tant de violence, tant de haine dans le regard d'un homme, jamais il n'avait ressentit de telle peur... Klayton fut arrêté deux semaines plus tard et condamné à purger une peine de 422 ans d’emprisonnement au pénitencier d'Impel Down pour les faits suivants : Trafic d'humains et meurtres aux troisième degré.


Revenons donc à notre mystérieuse chaloupe, arrimé au petit port de l'île d'Ohara, elle était vide et si usé qu'elle aurait certainement coulé toute seule d'ici une heure. L'homme qui se tenait à son bord à peine plus tôt avait prit soin de cacher son visage avant de camoufler l'enfant volé sous un tissu rouge qui lui servait habituellement de poncho. Il traversa l'île avec une discrétion sans pareille, ne se fit pas remarquer une seul seconde et déposa l'enfant auprès d'un porche, derrière celui-ci se tenait une gigantesque bâtisse, un véritable chef-d'oeuvre... C'est à cet endroit qu'à l'âge de six ans, Faust fut abandonné.

Neuf ans plus tard, l'enfant avait été recueillis par un vieil archéologue et avait considérablement grandit, il savait compter, écrire et lire sans soucis et avait même quelque compétences un peu plus intéressante à faire valoir. Oui car à l'âge de quinze ans, Faust était déjà capable de lire la plupart des ponéglyfes, même si les plus anciens lui causait encore quelques soucis de clarté par moment. Mais à son âge il n'avait connu que deux îles parmi toutes celles que composait ce monde, Las Camp à la naissance, pour ensuite terminer son éducation sur Ohara. Pas de doutes, le gamin était devenu un beau jeune homme pleins de ressources, mais il avait tout oublié de sa vie passé et n'avait plus aucun souvenir de ses parents depuis son enlèvement... Il n'avait jamais non plus su comment il avait bien pu débarquer sur cette île à l'âge de six ans sans que personne n'y voit quelque chose.

En tout cas il y a une chose dont il était sûr, il n'était pas originaire d'ici à la base et ses parents génétiques ne vivaient pas sur cette île, étaient-ils mort ? Ou l'avaient-ils tout simplement abandonné en ces lieux ? Il n'en savait rien, et n'en saurait jamais plus si il ne se décidait pas enfin à prendre la mer, ce vaste étendu d'eau sur lequel régnaient l'alcool et la violence alors que lui n'avait à ce moment aucun moyen de défense particulier. C'est quand il fit part de ses ambitions à son père adoptif que tout bascula enfin pour lui, celui-ci entra en contact avec un vieil ami qui n'eu pas besoin de plus de trois jours pour débarquer sur Ohara. Cet homme n'avait apparemment pas de nom, il voguait depuis quelque années déjà sur les eaux et avait vraisemblablement la possibilité de se déplacer n'importe où, n'importe quand, en un laps de temps record. Apres une très longue et enrichissante discussion, l'adolescent accepta de grimper à bord du ...

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Proin porttitor, orci nec nonummy molestie, enim est eleifend mi, non fermentum diam nisl sit amet erat. Duis semper. Duis arcu massa, scelerisque vitae, consequat in, pretium a, enim. Pellentesque congue. Ut in risus volutpat libero pharetra tempor. Cras vestibulum bibendum augue. Praesent egestas leo in pede. Praesent blandit odio eu enim. Pellentesque sed dui ut augue blandit sodales. Vestibulum ante ipsum primis in faucibus orci luctus et ultrices posuere cubilia Curae; Aliquam nibh. Mauris ac mauris sed pede pellentesque fermentum. Maecenas adipiscing ante non diam sodales hendrerit.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Proin porttitor, orci nec nonummy molestie, enim est eleifend mi, non fermentum diam nisl sit amet erat. Duis semper. Duis arcu massa, scelerisque vitae, consequat in, pretium a, enim. Pellentesque congue. Ut in risus volutpat libero pharetra tempor. Cras vestibulum bibendum augue. Praesent egestas leo in pede. Praesent blandit odio eu enim. Pellentesque sed dui ut augue blandit sodales. Vestibulum ante ipsum primis in faucibus orci luctus et ultrices posuere cubilia Curae; Aliquam nibh. Mauris ac mauris sed pede pellentesque fermentum. Maecenas adipiscing ante non diam sodales hendrerit.