A vos ordres monsieur ! [ AVENTURE PV Bartholomew M. Corso ]

Un jeune homme devant son hublot regardait pensivement l'étendue bleuté qui s'étalait jusqu'à l'horizon, elle brillait de mille éclats telle un immense saphir de toute beauté. Voilà bien longtemps qu'il n'avait pas vu la mer, cinq longues années à cause d'une erreur de jeunesse et tout ça pourquoi ? Pour des parapluies ! Ah si seulement il ne s'était pas trompé, il en était presque venu à regretter ses actions heureusement, on l'avait libéré avant. En tendant l'oreille, il pouvait entendre la douce mélodie du navire, le vieux bois qui craquait, la course effrénée des soldats qui veillaient au bon fonctionnement du bateau, le cri des mouettes, oiseau symbolique et bien sûr le doux clapotis de l'eau. La brise fraîche et salée caressait son beau visage faisant voleté ses longs cheveux blonds. Physiquement beaucoup il avait changé il était bien plus beau qu'avant, ses cheveux avaient poussé, aucun de ses anciens camarade ne pourrait le reconnaître. Grâce à son grade de sergent, il avait enfin pu se débarrasser de ce ridicule uniforme de matelot, il pouvait maintenant porter ses costumes sans aucun souci avec la hiérarchie, il abordait tout de même le symbole de la marine sur son chapeau mais rien de très voyant rassurez vous.

ça y est, il y était, après trois semaines de tranquillité et de repos, il venait d'être placé sous les ordres d'un certain Sergent-Chef Corso, probablement un chieur de première comme les autres. La vie de Marine était une vraie plaie, supporter la tyrannie de ses supérieurs, ne rien pouvoir faire en dehors de la loi uniquement parce qu'ils en sont ses représentant. La vie n'était pas forcement rose, mais il fallait voir le bon côté des choses, le statut Marine permet de nombreux abus de pouvoir et ça par contre c'était bien. Une horrible sensation remontât lentement des entrailles du Mélomane, une sorte d'acidité désagréable puis, un goût immonde et c'était reparti pour un tour, il passa la tête par le hublot et dégobilla les résidu du dernier repas. Il faut croire qu'en cinq ans il avait perdu le pied marin le petit. Quand il voulut retirer sa tête du hublot, il senti une secousse et se retrouva bloquer impossible de se relever et de renter la tête. Il poussa un profond soupir

«  Et merde ! saloperie de pouvoir de mes deux ! chier ! »

Il fallait vraiment qu'il apprenne à maîtriser ce fruit. En effet alors qu'il vomissait un magnifique parapluie noir avait poussé au_dessus de sa tête et l'empêchait de renter sa tête dans le bateau. L'homme se concentra quelques secondes et le parapluie se ferma et retournât d'où il était venu. Une véritable malédiction ces pouvoirs, comme il était un utilisateur de fruit du démon, il a passé ses années de prison avec des menottes en granite marin et n'a pas pu apprendre à le contrôler. Il avait fait beaucoup de progrès et avait finalement réussi à maîtriser la pousse intempestive de parapluies, même si lors d'émotion intense il perdait le contrôle comme maintenant. Assis sous le hublot affaiblit par le mal de mer, bercer par les mouvements du navire et par le clapotis de l'eau l'homme-parapluie fini par s'endormir.

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Une sensation assez vielle le réveilla, il avait froid comme quand il était petit, les yeux toujours fermer il sourit, il était de retour chez lui, à North Blue. Une brise particulièrement fraîche le fit frissonner de plus belle, il ouvrit les yeux et se leva précipitamment pour fermer le hublot rester ouvert tout ce temps. Il entendit alors le chant de nombreux oiseaux de la Marine, l'île ne devait plus être loin. Il allait pouvoir visiter l'une des îles les plus célèbre de North Blue l'île de Monblanc Norlande le roi des menteurs, le royaume de Lunveel. C'était un des avantages de la Marine, on voyageait beaucoup, ça permettait de rencontrer plein de gens et avec un peu de chance le producteur de concert. Notre héros espérait bien visiter la ville en priant pour que ce satané sergent-chef Corso ne soit pas trop strict.

« TERRE EN VUE ! »

A bien voilà il n'était plus très loin, le musicien récupéra ses maigres affaires dont sa précieuse flûte en argent et partit en direction du pont pour voir cette île où il allait passer un petit moment. Dès qu'il mit le pied sur le pont l'air froid lui picota le visage, il inspira un grand coup de ce bon air frais, expulsa un petit nuage de vapeur blanche et se dirigea à grands pas vers la proue. De lourds nuages s'amoncelaient au-dessus de l'île, il ne fallait pas être navigateur pour comprendre qu'il allait probablement neiger ou pleuvoir qui sait. L'île était assez grande, on pouvait voir la grande ville étendre ses tentacules sur une bonne partie de l'endroit, la plupart des battisse était en bois et on voyait en haut de la colline un grand château. Cela lui plaisait bien, l'endroit avait l'air accueillant restait à voir les habitants.

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L'accostage c'était bien passé, après une semaine de voyage le voilà de nouveau sur la terre ferme. Au milieu de toute cette agitation il surveillait de près le convoi de sa précieuse orgue. La petite bête insidieuse qu'est le stresse commençait à le ronger lentement, a quoi pouvait donc bien ressembler le fameux Corso ? Quel genre d'homme était il ? Toutes ces pensées rendaient notre homme de plus en plus nerveux. De violentes bourrasques commençaient a parcourir l'île faisant tanguer l'orgue, ce qui n'arrangea pas forcement l'état de notre héros. Le stresse était tel qu'il perdit le contrôle de son fruit et pour la énième fois un parapluie poussa sur sa tête. Or, vent et parapluie ne font pas bon ménage une forte bourrasque fit décoller le malheureux sergent. Un violent coups de vent et notre ami ne sentit le sol sous ses pieds, il lâcha même une petite phrase avant de se rendre compte de sa situation.

« Oh la ville est jolie vu d'en haut ! Vu d'en haut ? Hein ? AAAAAAHHHHH ! »

Après quelque minute de voltige acrobatique de cris et de rire gras de la part de ses collègue, qui s'étaient arrêtés de travailler pour le regarder. Le Musicien fini par heurter violemment un toit auquel il se cramponna de toutes ses forces à moitié sonné. Reprenant ses esprits il se rend compte qu'il est accroché au toit du clocher a plusieurs mètres au-dessus du sol, une chute serait dangereuse voir mortel. Reprenant le contrôle de son fruit, agrippé à son clocher en bois il continua à hurler :

« AU SECOURS BANDE D'IDIOT AIDEZ-MOI AU LIEU DE RIGOLER COMME DES ABRUTIS ! »

Une nouvelle rafale de vent viens heurter le clocher qui se mit à tanguer suivant le sens du vent, il était pale accroché de toutes ses forces, il pouvait cependant voir de l'agitation, ses hommes semblaient réfléchir sur le meilleur moyen de le faire descendre ouf ! La dessous ça s'agitait, que faire du sergent qui était coincé là haut ? Certain était pour le laisser là haut au moins comme ça on l'entendrai plus jouer de la musique. D'autre pour attendre qu'il tombe tout seul comme un fruit trop mur, aucun n'avait pour idée de monter le chercher. Au milieu de cette effervescente discutions, un Marine d'un carrure impressionnante, au tour de taille monumentale et à la mâchoire carré, reconnu pour être l'une des éminences grises du navire eut une idée de génie, vous savez ce genre d'idée qui allume des ampoule au-dessus de votre tête. Il suffisait de tirer au canon sur le clocher pour que le sergent en descende, c'était aussi simple que cela. Les hommes se mirent d'accord sur le concept, on envoya certain d'entre eux pour chercher le canon et les munitions tandis que le gros bonhomme hurlais de toute ses forces son plan si brillant à son sergent percher tout là haut.

Le-dit sergent n'entendit pas grand-chose de ce que lui criait l'homme à cause du vent, mais il avait vaguement comprit que ses hommes prévoyaient de lui tirer dessus au canon sa seule réponse fut :

« AU SECOOOOOUUUUUURRRRS ! »

« Non non les gars faites pas ça ! Vous êtes con ou vous le faites exprès ? Non tiraient pas ! AAAAAAHHHH »

Le bruit du canon se fit entendre et là quelle surprise sur le boulet de canon il y avait une sorte homme-chèvre percher sur le boulet de canon qui volait à toute vitesse vers a position, on pouvait dire qu'il avait la classe dans son costume noir, droit comme un piquet, les bras croisés sur sa poitrine et la lumière se reflétant sur ses lunettes de soleil. Y avait une putain de chèvre super classe qui volait à toute vitesse vers lui perchée sur un boulet de canon, là s'en était trop pour son pauvre cerveau qui décida qu'il était temps de rejoindre les bras de Morphée. Le jeune homme perdis conscience une bonne fois pour tout.

Il revenait lentement à lui, il n'était pas mort, il avait du s'endormir et rêver c'était tout, il dit tout ça à haute voix histoire de se rassurer.

« Ah les gars j'ai fait un drôle de rêve, j'avais perdu le contrôle de mon fruit et je me suis envolé et j'ai atterrie sur le clocher et vous m'avez tiré dessus au canon et y avait une drôle de chèvre en costard super classe sur le boulet ... »


Alors qu'il parlait, un long silence troublé uniquement par le vent et les petits rires de ses collègues se fit autour de lui, il ne comprenait pas pourquoi, puis le jeune homme se rendit compte de sa position et retournât lentement pour voir la tête de son sauveur. c'était un homme grand avec des cheveux blanc, de petites oreilles et ce qui semblait être des cornes, après un long moment d'hésitation le jeune homme comprit qu'il n'avait bel et bien pas rêvé, il poussa un petit cri et se débâtit. L'homme le laissa tomber au sol comme un vulgaire sac de patate. Gregorio s'écrasa lourdement au sol en gémissant, la situation aidant il se retournât rapidement et fit un bon de plusieurs mètre en arrière se déplaçant de manière chaotique à l'aide de ses mains et de ses jambes. Il était assis par terre appuyer sur ses mains, ses vêtements couverts de poussière, son chapeau de travers et un regard plus que surpris. C'était bien la première fois qu'il voyait ça, une chèvre à deux pattes habillée en costard. Après s'être consulté intérieurement le jeune sergent était sur de n'avoir absorbé aucune substance hallucinogène ou autres ce qu'il voyait était donc bien réel comme ses parapluies. Il avait entendu parler de fruit du démon qui était capable de donner à son utilisateur le pouvoir de se transformer en animal, les fruits de type Zoan. C'est pour ça qu'il avait réussi a dévier le boulet, cet homme avait certainement mangé le fruit de la chèvre ou un truc dans le genre.

Il reprit une grande inspiration, se calma et regarda à nouveau cet étrange énergumène, une chose est sûre, cette chèvre lui avait sauvé la vie il lui en devait une, ce qui n'était pas vraiment pour lui plaire. Il se releva époussetât ses vêtements, remis son chapeau en place et se mit à parler avec un grand sourire qui sonnait un peu faux :

« Et bien merci monsieur la chèvre je vous dois une fière chandelle, vous m'avez probablement sauvé la vie. Je suis le sergent Gregorio, Gregorio d'il Toscana, je vous dois un service pour ça donc si un jour vous avez besoin d'une aide quelconque n'hésitez pas à venir me contacter je serai à la garnison de la ville. Au passage j'abuse de votre gentillesse, mais je me demandais si par le plus grand des hasards vous ne sauriez pas où trouver un certain sergent-chef Corso ? Je suis censé le rencontrer je vous avoue que ce n'est pas trop mon truc, mais je n'ai pas vraiment le choix alors bon. »


a ces mots un silence de mort c'était abattu sur la place sans qu'il ne s'en rend compte le vent avait cessé et la neige commençait à tomber à gros flocon couvrant les derniers sons qui auraient pu troubler cette étrange scène. Le musicien se retourna lentement pour voir ce qui ce tramais dans son dos pour que tous ses hommes soient silencieux comme ça. ils le regardaient tous, bouche béant, les yeux écarquillés, ils ressemblaient à des maquereaux décédés. Bon il faut dire qu'habituellement ils ne respiraient pas vraiment l'intelligence, mais là, on pourrait voir plus d'intelligence dans le regard d'une vache qui voit un train passer que dans le leurs. Le mélomane curieux et surpris le fit clairement savoir.

« Quoi ? Qu'est-ce que j'ai dit encore ? »