Mukashi Kaizoku
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Échec de la tentative [5 semaines auparavant]

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Mer 13 Fév - 13:37


Échec de la tentative [5 semaines auparavant] 528147309888142115jBdJO5SR

Maisou by Toshiro Masuada on Grooveshark


    « Laissez échapper votre colère. Frappez-moi autant que vous le voudrez, mais je vous en prie, ne vous en prenez pas à la Princesse… »

    « Mitsuki… P-pourquoi tu ne te défends pas bon sang ?! »

    « J’ai fait la promesse de servir votre famille, Princesse, pas de me rebeller… »


La douleur se faisait ressentir à chaque coup porté sur mon corps. Une douleur devenant plus intense encore à chaque nouvelle tentative. Je ne voulais pas agir, je ne voulais pas me relever et affronter cet homme, non… J’avais juré de prendre soin de la Princesse quoi qu’il m’en coûte, et quelle que soit la situation. Et, m’opposer face à son père aurait été la pire des choses. Jamais plus je n’aurais pu veiller sur la jeune demoiselle à laquelle je tenais tant. C’était une vision que je ne pouvais imaginer, tel un cauchemar. L’homme me frappait à l’aide de poings américains, de toutes ses forces. Ma vue se troublait peu à peu, je me sentais partir plus le temps passait. Il me regardait avec tellement de haine et de mépris… J’avais l’impression de n’être qu’une vulgaire bestiole que l’on pourrait écraser d’un coup de chaussure, un animal sans utilité, qui ne mérite pas de vivre. Les humains étaient la plupart du temps, très méprisants envers les autres espèces. Selon beaucoup d’entre eux, les autres espèces n’ont aucune raison d’être, elles sont inférieures à la race Humaine, et ce dans tous les domaines. C’était une mentalité que je n’arrivais à comprendre. Mais malgré ça, je ne leur en tenais pas rigueur. Je laissais couler.

Une fois qu’il eut terminé de se défouler, il attrapa l’une des cornes surplombant mon crâne et me tira vers lui avec force. Il ne comptait pas me laisser ici, à reprendre des forces après cet acte violent. Bien au contraire, il me traîna jusque dans le long couloir du Château, et m’amena dans un endroit dans lequel je n’étais jamais allé. Je n’avais pas connaissance d’une telle pièce, à l’intérieur du bâtiment. Pour garder son secret un peu plus longtemps, le père enferma la jeune fille dans la pièce où nous étions, jusqu’à ce qu’il ait terminé ce qu’il prévoyait de faire. En descendant, je pouvais l’entendre crier et taper contre la porte. Sa voix se faisait tremblante… Elle devait être en pleurs. Retirant le cadenas de la porte blindée, l’homme me fit entrer, en me poussant d’un coup. A l’intérieur de la salle, plusieurs cellules où étaient attachés et enfermés diverses espèces mi humaines mi animales. Les voir dans cette situation, considérés comme des esclaves, comme de simples bêtes, était quelque chose qui me sortait par les yeux. Mais je ne pouvais le montrer. Jusqu’ici, j’avais toujours réussi à garder mon calme, à ne pas me laisser dépasser par les sentiments qui pouvaient m’envahir.
    « Quelle est cet endroit ? »

    « Cette pièce ? Oh, mon pauvre Corso… J’aimerais pouvoir te dire qu’il ne s’agit que d’une « chambre » pour vous, mais malheureusement, il semblerait que ce soit plus que ça. »

Il me fit entrer à l’intérieur de l’une des cellules encore vides, et m’accrocha avec délicatesse contre un mur, avec des chaînes et des menottes, à chacune des extrémités de mon corps. J’étais incapable de bouger de cette façon. Ayant terminé, il sortit de la cellule, refermant la porte derrière lui, avec un cadenas. Son regard si sadique, si méprisant… Qu’était-il devenu ? Je ne l’avais jamais connu comme ça. Il n’avait certes jamais été des plus tendres et des plus sympathiques mais, je n’aurais pas pu l’imaginer si monstrueux. Je le regardai également, à travers mes lunettes de soleil. Je n’avais guère peur de lui, malgré tout. Ce que je faisais, c’était seulement pour le bien être de la Princesse, rien d’autre. Ma vue était trouble, et le sang s’égouttait de temps à autre, passant juste devant mes yeux. Je ressentais une douleur terrible à l’œil droit, tellement forte que je ne pouvais l’ouvrir. Mais cela n’avait pas d’importance. Il y avait plus grave qu’une blessure. Dans un immense éclat de rire, il nous laissa dans la profonde obscurité qui caractérisait la pièce, refermant la porte blindée.

Quelques heures plus tard, j’entendis un bruit, derrière la porte. Le bruit d’un trousseau de clé qu’on agitait presque. Était-il revenu ? Et si oui, voulait-il nous faire connaître d’avantage sa monstruosité ? Après quelques minutes d’attente, la porte s’ouvrit et la silhouette était bien différente de celle aperçue précédemment. Il ne s’agissait pas du Père, mais bien de la Princesse… Elle avait réussi à nous retrouver et mieux encore, à récupérer la clé permettant de nous ouvrir. Un soupir de soulagement se dégagea, alors qu’elle avança lentement dans la pièce, les yeux d’une humidité incontestable. La demoiselle s’approcha de ma cellule, cherchant la clé pouvant me libérer, pleurant à chaudes larmes.
    « M-mitsuki... Je suis désolée, tellement désolée… Tu t’es toujours sacrifié pour moi, et je ne suis même pas capable d’en faire autant… Pardonne-moi… »

    « Séchez vos larmes. Tout va bien. Il y a plus important à faire que de laisser ses émotions prendre le dessus, pas vrai ? Et puis, comme vous me l’avez appris, il faut… »

    « …Gardez ses émotions pour les choses qui les méritent… »

Sur ces mots, la jeune femme ouvrit la porte de la cellule et vint me détacher. Elle put lancer un regard sur mon visage, abîmé, mais elle retint ses paroles et ses émotions, comme nous venions de le dire. Nous prirent donc le temps de libérer les homme-bêtes un à un, ayant droit à de nombreux remerciements de leur part. Ils allaient pouvoir revoir la lumière du jour, qui devait très sûrement leur manquer, plus qu’à d’autres. Seulement, il n’y avait pas de temps à perdre. Je devais mettre la main sur cet homme, pour qu’il paie. Il devait être remis entre les mains du Gouvernement Mondial. Il n’y avait pas d’autre issue. Je laissai donc la Princesse s’occuper des prisonniers, les rassurer, pendant que je montais au dernier étage du Château, là où se trouvait le bureau du cher Monsieur. En entrant, je pus voir l’homme, assis à son bureau, accompagné d’un homme-bête de type bovin. Qu’est-ce que cela voulait-il dire ? Il emprisonnait et maltraitait les homme-bêtes, pour finalement, en avoir un parmi ses rangs ? Je n’en croyais pas mes yeux. Laissant un fragment de ma colère s’échapper, je fonçais d’un déplacement instantané, appelé Soru, en direction du vieil homme, prêt à lui asséner un puissant coup de sabot dans le crâne. Cependant, à environ un mètre de lui, l’homme bovin m’intercepta avec un long et dur bâton de bois, que je reçu au niveau du ventre, m’arrêtant net sur ma lancée. Celui-ci indiqua à l’homme de s’enfuir par la fenêtre, avec l’échelle se trouvant à côté. Le Père s’exécuta. Il se dirigea vers la fenêtre en courant, et plaça l’échelle se trouvant à l’extérieur, afin qu’elle soit juste en dessous du rebord, puis il descendit. A chacun de mes mouvements, le bovin était là pour m’empêcher de partir. Au bas de la colline, je pouvais voir un navire, arrêté, dont le drapeau virevoltait dans l’air. C’était sûrement là-bas qu’il se rendait.

Il fallait que je le traque, sans relâche… Que je trouve un moyen de le suivre. Le bovin servait seulement de garde du corps, rien de plus. Avec un peu d’effort, je pouvais m’en débarrasser sans véritable problème. Mais jamais je ne pouvais rattraper le vieil homme… Quoi que.


Bartholomew M. Corso
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Bartholomew M. Corso
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Sam 16 Fév - 17:22
Hello !

• Mise en page : 1/1 pts. J'ai beaucoup apprécié les efforts, avec l'image et la musique.
• Originalité : 1/3 pts. De mon point de vue, une histoire assez banale d'un amour impossible sur un fond de conflits inter-raciaux.
• Qualité : 3/5 pts. Comme l'a dit Marvel dans sa précédente notation, le RP aurait mérité un prologue accompagné des liens de tes autres RPs (qui racontent la même histoire), pour qu'on puisse suivre le fil des aventures de ton personnage. Sinon, ça passe vraiment comme une lettre à la poste, le tout étant très bien écrit et décrit. C'est pas transcendent non plus quoi.
• Quantité : 1/1 pts. Perfect.
• Bonus : +1 point. Tu sais bien faire passer des sentiments.


Ça te fait un total de 7 Keikens (que je rajoute immédiatement à ta barre).
Au plaisir de te lire à nouveau !
A. Eve Chaska
GAMIN AMBITIEUX
A. Eve Chaska
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