Mukashi Kaizoku
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[FLASHBACK & SOLO] Une poêle complètement grillée.

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Dim 17 Fév - 0:49


[FLASHBACK & SOLO] Une poêle complètement grillée. Aventu11

« Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide. »



« Tu es sûre de toi ? C’est petit tout de même, Jeanne. »
« C’est pourquoi je veux le faire. »

« Tu vas mourir…Je parie deux cent berrys que tu n’y arrives pas. »
« Tais-toi, fais juste ton boulot, mais pari tenu. »

« Comme tu veux, mais je ne ramasse pas les morceaux ensuite et je vais, en plus, avoir raison. »

Le vieil homme coupa la corde d’un coup de lame, laissant la catapulte m’éjecter vers la forteresse de la marine. Après ma rencontre avec la chasseuse de primes, j’avais compris qu’il valait mieux pour moi de quitter East Blue au plus vite, mais avant cela, je souhaitais reprendre les plans de mon mentor, plans de construction navale que la marine avait osé s’approprier, pour les placer dans l’une des tours de la forteresse, d’après mes quelques sources sûres. Avoir les yeux du basilic pouvaient servir afin d’obtenir des informations de la bouche des plus faibles. En attendant, il fallait que je m’infiltre en ces lieux, car le travail de mon mentor ne pouvait mettre que bénéfique ; du vol ? Juste un prêt indéterminé. La catapulte m’avait donc lancé vers la plus plausible tour, je volais au-dessus de l’eau, en pleine nuit, pour mieux viser l’une des minces, très minces, très très minces…Trop minces fenêtres, en fait.

SPLARF

« J’AI GAGNE ! »


La voix du vieil homme tonna dans l’air à mon intention. Éclatée contre les pierres de la tour faisant face à l’océan, mon visage épousait divinement bien la roche, tandis que mon corps imitait parfaitement l’étoile de mer. Le choc avait été violent et me sonna quelque peu. J’ai grogné en guise de simple réponse à mon interlocuteur, qui avait eu l’amabilité de m’amener jusqu’ici ; évidemment il ne m’entendit pas vue la distance, et commença à fuir en se rendant compte qu’il avait attiré l’attention de quelques navires marines. Tant mieux, cela allait peut-être me faciliter la tâche.

J’ai commencé à glisser avec une lenteur burlesque de la pierre, pour finir par m’accrocher aux interstices que me laissait la roche imparfaite. Mes yeux se posèrent sur une fenêtre située plus bas ; je me suis doucement faite tomber pour arriver à cette dernière, et m'engouffra dans la tour. Cette dernière ne portait aucune décoration, simplement de la pierre brute et un escalier en tourniquet de la même matière. Sur le palier d’au-dessus, un jeune marine et moi-même nous observâmes…Jusqu’à ce qu’il commença à crier à l'intrusion. Je pris le premier truc me venant sous la main dans ma poche et lança…Un Den Den Mushi en pleine tête. Ah…Cela allait peut-être devenir compliqué ; plus aucun moyen pour signaler au vieil homme que j’avais fini et qu’il devait revenir me chercher. Bien, la difficulté semblait de mise, tout comme que malgré la précédente attaque n'avait servi à rien. En effet, bien que le moussaillon avait perdu connaissance avec un escargot bavant sur sa tronche, l’alarme s’était entendue et des marines parcouraient les escaliers. Je n’avais plus qu’une seule issue ; aller au dernier étage, ce que je fis sans plus tarder.

Montant les marches quatre à quatre dans un silence inquiétant, poursuivie par un escadron de marines courant tels des prostitués qui en ont après leur argent - ne me regardez pas comme ça, on a tous déjà fait une telle connerie - j’arrivasse enfin à la salle. Mon pied défonça la porte pour me permettre de parcourir un vieux parquet usé, jusqu’à un bureau et quelques bibliothèques très mal organisées. Je devais avoir trois minutes pour trouver ce que je cherchais. Mes mains parcoururent le vieil office, ouvrant les parchemins un à un, la progression des marines se faisant de plus en plus entendre. Néanmoins, j’ai gardé mon calme, et je suis tombée sur un vieux document laissé dans un tiroir, dont l’écriture me semblait familière. Je l’ai ouvert pour mieux examiner des plans de navire, une construction en bois à l’innovation familière, alliant métal et sculptures ; un mince sourire vicieux et satisfait étira mes lèvres. Ces plans là, je les souhaitais pour mon futur bateau, agile et fin, suave et saurien, des plans de mon mentor destinés à créer une nouvelle gamme de navires de "chasse", si je puis les nommer ainsi. J’espérais que les plans de ce sprinteur des mers n’avait pas été copié par la marine ; je souhaitais un navire unique en son genre, qui ne soit pas le calque d’un autre, et j’en ferais mieux usage que pour pourchasser des paquebots pirates.

Mes mains enroulèrent les feuilles que j’ai ensuite mises dans une protection très fine en cuir abandonnée sur le bureau. Il ne faisait aucun doute que je n’avais aucune chance de sortir de cette forteresse comme d’un moulin ; l’alerte avait été lancé et je semblais la proie d'un traquenard impossible à défaire seule. De ce fait, il valait mieux réfléchir aux futures meilleures possibilités de fuite, sans qu’on ne m’enlevâmes mes précieux plans. Ma bouche s’ouvrit, mon corps enflant peu à peu, craquant de façon écœurante, pour mieux me donner ma forme hybride de basilic. Je disais donc ; j’ouvris ma gueule et enfonça délicatement le précieux objet dans mon gosier. Dès cet instant, les marines arrivèrent, armes brandies et yeux horrifiés face à la soudaine monstruosité poussant un rugissement fort baveux à leur encontre. Les premiers reculèrent, obligeant les derniers à tomber dans le vide de la tour. Moi ? Je fis de même, mais de l’autre côté ; malgré les tirs et les courageux hommes se rapprochant, je me suis laissée tomber de la fenêtre et étira mes ailes pour mieux prendre de la hauteur.

Mon corps était lourd, et voler me peinait, je me suis donc posée au milieu de la forteresse, ayant désormais attirée toute l’attention de cette dernière, à mon grand damne. Une armada m’entourait, j’ai commencé à frapper, à griffer, à fouetter tant et plus pour en éliminer le plus possible. L’un d’eux brandit une lance que j’ai attrapé d’une patte pour la briser, la lançant sur un autre. Un jeune moussaillon eut la cheville emprisonnée dans ma queue pour mieux se faire jeter sur cinq autres marines. Mes cornes me servirent à pousser dix d’entre eux, ma sauvagerie ne cessant de se faire entendre et sentir. Putrido Làtigo, Garras Abismos, Bloqueo del Reptil, Pestilencia…Toutes ces techniques y passèrent, encore et encore, mais j’étais seule face à toute une forteresse. Quarante marines y passèrent, peut-être moins, peut-être plus, je ne comptais pas. En tout cas, mes ailes se repliaient pour mieux se protéger, courbée vers l’avant, bavant ce venin sur le sol, je haletais de fatigue et de rage, ne trouvant aucun moyen de m’échapper. Mes adversaires se rapprochèrent, puis s’écartèrent lorsque l’un d’eux s’approcha, trainant une longue chaîne attachée à un énorme boulet en…granit marin ?

Il devait s’agir d’un lieutenant aux vues de son âge et de son uniforme. Le reptile gronda en guise de menace, et se jeta toutes griffes et crocs dehors sur cet homme trapu et costaud. Ses griffes laissèrent une zébrure sur son bras, j’obtins en guise de contre-attaque un puissant coup de poing dans la mâchoire, me faisant reculer de plusieurs mètres. Mes babines se retroussèrent, le reptile peu fier d’être confronté à un homme aussi puissant. Mais je ne pouvais pas prendre ma forme totale ; j’y perdais mon bras en métal et je n’en avais que trop besoin. Mes yeux aperçurent soudain le gigantesque boulet arrivant sur moi ; mes pattes me reculèrent d’un pas mais…D’un seul coup la sphère revînt vers son propriété qui, le bras tendu et la main ouverte lui donna une puissante impulsion. La vitesse semblait si extraordinaire, ma fatigue si excessive…Que je ne l’ai pas évité. Il s’agissait bien de granit marin, et l’arme m’encastra profondément dans un des murs de la forteresse, pour mieux me laisser tomber sur le sol, reprenant forme humaine. Je perdis immédiatement connaissance, ne retenant comme dernière image les marines s’approchant pour me passer les menottes ; j’allais certainement passer de mauvais jours. En attendant, j’avais les yeux plein d’hippopotames et de poêles mêlées…
Stinson H. Jeanne
TERREUR
CAP'TAIN
Stinson H. Jeanne
Messages : 68
Date d'inscription : 31/01/2013
Age : 30
Localisation : Dans trois cent mètres, tournez à droite ♫
Emploi/loisirs : ...Voyager sur le dos d'un ours pétant des arc-en-ciel.
Humeur : A te dessiner un hippopotame sur la tronche pendant que tu pionces.

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TERREUR CAP'TAIN
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Dim 17 Fév - 2:18
Hello hello ! o/
Voila ta validation.

• Mise en page : 1/1 pt. Aucun problème de ce côté-ci. RP bien structuré, image, musique. Cool quoi.
• Originalité : 2/3 pts. Bordel. J'avoue j'ai ri sur plusieurs passages tellement ça me paraissait grotesque et surprenant.
• Qualité : 3/5 pts. Ça se lit tout seul. L'action est rapide et ne traîne pas en longueur. Les passages comiques tiennent en haleine. J'aime beaucoup ton style d'écriture. Le seul point noir c'est que parfois (rarement quand même), la conjugaison (et les accords) de tes phrases sont assez étranges.
• Quantité : 1/1 pt. Bonne longueur. J'aurais été tentée de dire "trop" mais en fait non, parce que je ne me suis pas ennuyée durant ton récit.
• Bonus : +1 pour le coup de l'étoile sur le mur. (oui oui, il en faut peu Arrow) Et plus globalement parce que ça m'a bien fait rire, avouons-le.

Ça te fait donc un total de 8 keikens que j'ajoute directement à ta barre. Bonne chance pour la suite de tes péripéties ! J'attends la suite avec impatience. Hoho. Et au plaisir de te lire à nouveau.
A. Eve Chaska
GAMIN AMBITIEUX
A. Eve Chaska
Messages : 18
Date d'inscription : 10/02/2013
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